L'affaire d'adultère de Christian Horner refait surface, muselée par une ordonnance pour faire taire les médias anglais
L'affaire Christian Horner revient sur la table. Après avoir paru être résolue, l'affaire concernant le responsable de l'équipe Red Bull connait une nouvelle donne. Le silence étant dû à une ordonnance de restrictions médiatiques.


Pour rappel, l'équipe Red Bull a annoncé le 5 février 2024 qu'elle enquêtait sur des allégations de mauvaise conduite de Christian Horner envers une employée de l'équipe.
Au début de la saison 2024, l'écurie Red Bull a été secouée par des accusations de comportement inapproprié et de management autoritaire à l'encontre de son directeur, Christian Horner. Ce scandale a créé une forte instabilité interne, exacerbée par les appels à la démission de Horner lancés par Jos Verstappen, le père de Max. Ces tensions ont même soulevé des questions sur l'avenir de Max Verstappen au sein de Red Bull.
Malgré la tempête, Christian Horner a affirmé n'avoir jamais envisagé de démissionner, insistant sur son engagement envers l'équipe. Bien qu'il ait nié toutes les accusations, l'enquête interne menée par Red Bull, qui l'avait disculpé, n'a pas mis fin à l'affaire.
Selon le journal De Telegraaf, l'employée qui a dénoncé le comportement de Christian Horner a saisi la justice en déposant une plainte auprès du tribunal du travail de Londres, avec une date d'audience prévue pour janvier 2026. Cette action confirme que l'affaire n'est définitivement pas close.
La situation du Britannique était fragile. Il s'en fallait peu pour que cette affaire revienne avec un nouvel élément : un proche de l'employée, suspendu par Red Bull, a contacté la BBC pour dénoncer la situation alarmante dans laquelle se trouve sa compagne. Il a souligné qu'elle se sent « très perturbée, en colère, effrayée, très intimidée » et souhaite que la vérité éclate, malgré une clause de confidentialité qui la contraint au silence. Cette employée avait également porté plainte auprès de la FIA et contesté la décision rendue.
Presse bloquée par une ordonnance restrictive
Un autre aspect qui se distingue est la couverture médiatique de la question. L'attention portée à cette affaire a progressivement diminué, mais pas en raison d'une perte d'intérêt naturelle. Le récit a été soumis à un ordre de restriction de reportage (RRO) émis par Horner au Royaume-Uni, une injonction légale qui restreignait la faculté des médias britanniques à rapporter l'histoire.
D'après le média néerlandais, « une ordonnance de restriction de publication a été émise depuis le mois d'avril au Royaume-Uni à la demande du clan Horner », indiquant que les médias n'ont plus le droit de donner des nouvelles de l'affaire jusqu'à nouvel ordre.
L'ordonnance d'interdiction a été appliquée il y a quelques mois et a donc freiné la diffusion des actualisations. Cependant, une nouvelle audience devant le tribunal du travail pourrait modifier la situation.
Avec l'ouverture du procès, cette affaire risque de redevenir une actualité majeure sur la scène internationale, mettant à nouveau en lumière un chapitre qui semblait être terminé.