Alan Jones se dit impressionné par Räikkönen et défend Schumacher
La saison terminée, c'est l'heure des bilans en tout genre. Dans une saison qui n'aura pas manqué d'intérêt d'un bout à l'autre, Alan Jones retient le retour gagnant de Kimi Räikkönen et a également une pensée pour Michael Schumacher qui a disputé, au Brésil, sa dernière course de F1.


Alan Jones, Champion du Monde de Formule 1 en 1980, fait partie de ces pilotes à avoir tenté un retour sur les grilles de départ après s’en être éloigné. Ainsi après avoir échoué de peu dans la lutte pour le titre 1981, l’Australien décide de retourner dans son pays profiter d’une retraite bien méritée. Mais l’adrénaline du pilotage d’une monoplace de F1 finira par lui manquer et en 1983 on le reverra au volant d’une Arrows sur le circuit de Long Beach, sans grand succès. Idem à la fin du championnat de 1985 où il s’installe dans le baquet d’une Lola du Team Haas. En 1986 il participe à l’entièreté de la saison qu’il termine au 12ème rang en ayant marqué 4 petits points. Au terme de cette année il prend définitivement sa retraite de la Formule 1.
Aujourd’hui âgé de 66 ans, Jones n’en reste pas moins un observateur attentif de la catégorie reine du sport auto. Au moment de dresser un bilan du cru 2012, le pilote australien pointe la saison réalisée par Kimi Räikkönen après deux années passées loin de la frénésie des paddocks de F1. « Il est revenu en Formule 1 et il a fait de l’excellent boulot. C’est probablement un des retours les plus réussis avec celui de Niki Lauda. Je pense qu’il a surpris beaucoup de monde, » juge l’ancien pilote Williams dans le podcast officiel du Grand Prix d’Australie.
Un autre pilote à avoir tenté un comeback après quelques années d’absence, Michael Schumacher, n’a pas connu la même réussite avec Mercedes. En 3 saisons l’Allemand n’est monté qu’une fois sur le podium, c’était à Valence en juin dernier. « Je pense que Michael n’avait pas la voiture qu’il pensait avoir. Les gens me disent qu’il n’aurait pas dû revenir mais au bout du compte il n’y a qu’une personne qui décide s’il a eu raison ou non et c’est Michael. Vous le faites pour vous et pour personne d’autre, » analyse Jones.