Hongrie – Essais libres 1 : Hamilton et Rosberg devant les Ferrari au Hungaroring

Le soleil brille au-dessus du circuit du Hungaroring pour accueillir la onzième manche du Championnat du monde de F1 2014. Pas de pilotes de réserve dans les baquets en ce vendredi matin hongrois. En revanche, chez Williams, un changement de taille : Felipe Massa est revenue à la version antérieure de son fond plat, après que l’autre ait été abîmé dans son accident du premier virage à Hockenheim.

La séance est lancée ! C’est Sergio Perez qui ouvre le bal des tours d’installation. Max Chilton revient dans la voie des stands avec une grosse fumée blanche à l’arrière de sa Marussia, qui prend feu et doit s’arrêter en pleine pitlane. Les mécaniciens et les commissaires interviennent : il s’agit vraisemblablement d’un problème de boite de vitesses. Peu après, les deux Mercedes sont les premières monoplaces à signer des temps. Les Flèches d’argent sont seules en piste, déjà sur des longs relais semble-t-il.

L’activité reprend enfin dans cette première demi-heure. Daniil Kvyat se plaint d’un problème de train arrière sur sa Toro Rosso, ce qui pourrait poser problème sur un tracé aussi sinueux. Du côté de Sebastian Vettel, un problème d’affichage l’empêche d’avoir les temps au tour et les écarts sur son volant.

Après 30 minutes, Rosberg devance Raikkonen, Hamilton, Button et Ricciardo. Ces cinq pilotes sont en 1:27. Comme à Hockenheim, les petites sorties de piste se multiplient, notamment pour les pilotes Mercedes ; Rosberg est d’ailleurs tout seul sur la piste, à cinquante minutes de la fin de séance. Il semble que l’écurie allemande a décidé de décaler un peu ses relais pour profiter d’une piste claire. Claire oui, mais propre non : les pilotes ont, comme d’habitude, peu d’adhérence sur le poussiéreux tracé magyar.

Marcus Ericsson part en tête à queue au freinage de la chicane mais peut revenir sur la piste par la suite. Les Lotus sont à la limite en permanence dans certains virages : leur instabilité est criante sur un circuit aussi exigeant.

Après une heure, Hamilton mène devant Rosberg, Raikkonen, Alonso et Vettel. Peu d’améliorations à signaler, les pilotes étant pour la plupart dans des longs relais. Fernando Alonso pilote une F14-T très instable, très survireuse. Chez Ferrari, justement, Marco Mattiacci et… Niki Lauda sont en discussion. Visiblement pour quelques excuses. L’Autrichien quitte le stand rapidement. Ayao Komatsu, l’ingénieur de Romain Grosjean, avertit son pilote qu’il souffre d’un problème hydraulique et ne sortira plus lors de cette séance.

A dix minutes du terme, petite gêne entre Rosberg et Vettel. Le quadruple-champion du monde indique à son stand : « Vous pouvez oubliez ce tour, je ne sais pas ce qu’a voulu faire Rosberg… » Chez Marussia, alors que l’on s’apprêtait à relancer Chilton, la MR03 ne l’entend pas de cette oreille et ce départ est avorté. Le troisième essai est le bon.

La séance s’achève donc sur les deux meilleurs temps réalisés par les Mercedes, Hamilton devant Rosberg. Suivent ensuite, les deux Ferrari plutôt en verve, ainsi que Sebastian Vettel.