Hongrie – Essais libres 2 : Hamilton termine devant Rosberg et Vettel

La seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie début sous une température de 26°C dans l’air et de… 54°C sur la piste. La chaleur poursuit le cirque de la F1.

La séance est lancée ! Et comme on pouvait s’y attendre, Max Chilton – qui n’a quasiment pas pu rouler lors des EL1 en raison d’un problème de boite de vitesses – est parmi les premiers en piste. Kevin Magnussen va tâter du gravier magyar en ce début de séance où Maldonado, puis Hulkenberg signent tour à tour le meilleur temps. Le Vénézuélien, quelques instants plus tard, part à la faute dans le second secteur du Hungaroring, dans l’entrée du virage 5.

Alonso, sur une Ferrari toujours instable, signe le meilleur temps provisoire avec 1:27.199. Il faut dire que les erreurs, comme ce matin, sont légion : Maldonado, Gutierrez, Vergne, Hamilton… ont connu les joies des bas côtés. Chez Lotus, Grosjean rentre dans les stands après un petit quart d’heure : on s’affaire sur l’arrière de l’E22, pour un problème de refroidissement à priori. Du côté de Magnussen, les hommes de Woking vérifient que la sortie hors piste du début de séance n’a pas causé de dégâts.

Rapidement, les Mercedes reprennent leur place habituelle : à l’avant, avec Hamilton (1:26.161) devant Rosberg. Les pilotes n’ont pas encore passé les pneus les plus tendres apportés par Pirelli à Budapest.

Après 30 minutes, Hamilton, Rosberg, Vettel, Magnussen et Alonso constituent le top 5. Hulkenberg est le premier pilote à chausser les pneus tendres (jaunes) : il signe le 3ème temps provisoire, à plus de 7 dixièmes de Hamilton (pneus mediums, blancs). Kvyat, après avoir passé la chicane, est victime d’un survirage tellement important qu’il en est étonné lui-même, comme le montre son geste de la main. Quelques instants plus tard, c’est Kobayashi qui est victime du même problème, mais lui perd sa monoplace qui file en tête à queue, sans rien toucher. Il repart sous les yeux de Christijan Albers, son nouveau directeur.

Les Red Bull, à sept minutes de la mi-séance, s’emparent de la tête du classement, avec Vettel huit dixièmes devant Ricciardo. Grosjean, qui était enfin parvenu à repartir est immédiatement rappelé dans son stand. Le problème n’est pas réglé. Au niveau chronométrique, Rosberg n’amuse pas le terrain et prend l’avantage sur Vettel en réalisant 1:24.720, quatre dixièmes devant le champion en titre. De son côté, Hamilton semble connaître des soucis de freinage, mais il reprend l’avantage, deux dixièmes devant son équipier. Massa est parti à la faute au freinage de la chicane.

Grosjean ressort des stands, à 35 minutes de la fin de séance. Le pilote Lotus est le seul à n’avoir pas signé de temps. Il corrige cela en réalisant 1:27.021, en pneus tendres, et en montant allègrement sur les vibreurs de la chicane.

Après une heure, Hamilton (1 :24.482) compte moins de trois dixièmes d’avance sur Rosberg, sept dixièmes sur Vettel, presque une seconde sur Alonso et 1.1s sur Magnussen. Du côté de Felipe Massa, dans le garage, il y a des doutes sur l’état de la suspension arrière gauche. Les pilotes sont sur leurs longs relais actuellement et aucune amélioration n’est notable ; on indique d’ailleurs à Hulkenberg qu’il économise trop d’essence.

Chez Mercedes, le flow-viz est de sorti, pour observer le comportement du flux d’air entre les deux montants de l’aileron avant, puis vers le fond plat. Rosberg se voit intimer l’ordre d’utiliser un rapport plus bas dans le virage 1, pour préserver le moteur : « Tu ne m’as pas demandé d’essayer la 4ème vitesse dans le premier virage ? » demande l’Allemand à son ingénieur. « Si, » répond ce dernier « mais c’est trop pour le moteur. » Après 21 tours en tendres, l’actuel leader du championnat indique que ses pneus sont détruits, alors que ses temps ne semblaient pas beaucoup plus lents.

La séance s’achève donc dans le même ordre que ce matin pour les Mercedes : Lewis Hamilton devant Nico Robserg. Ils devancent Sebastian Vettel, Fernando Alonso et Kevin Magnussen.