Hamilton : « Rosberg a admis m’avoir volontairement heurté »
Nouveau rebondissement au sujet de l'accrochage Hamilton-Rosberg ! Lewis Hamilton a lâché aux journalistes anglais que Nico Rosberg avait admis l'avoir volontairement touché, provoquant sa crevaison.


Ce sont nos confrères britanniques qui ont sorti l’information après un point presse qui leur était réservé avec Lewis Hamilton. Ce dernier leur aurait déclaré que Nico Rosberg l’avait délibérément heurté. « Il a avoué qu’il aurait pu éviter l’accident. En gros, il a dit : "Je l’ai fait pour prouver quelque chose" », a lâché le pilote Mercedes, « estomaqué ».
Le Britannique a ajouté que Rosberg était encore énervé de l’incident qui s’est déroulé entre les deux pilotes à la fin du Grand Prix de Hongrie, lorsque Hamilton l’a autoritairement bloqué dans le dernier tour.
« Vous n’avez pas à vous fier uniquement à moi, allez demander à Toto [Wolff] et Paddy [Lowe] qui ne sont pas content de lui aussi, » a-t-il ajouté. Toto Wolff et Niki Lauda étaient d’ailleurs <a href="/f1/actualite/18367-la-belgique-nouveau-champ-de-bataille-de-la-guerre-de-letoile-mercedes-.html" target="_blank" title="">très remontés contre Nico Rosberg après la course.</a>
Il est ensuite revenu plus précisément sur les circonstances de l’accrochage pour <i>Autosport</i> : « Vous savez, et vous pouvez demander à Fernando [Alonso] et vous pouvez demander à tous les pilotes, quand une voiture n’est même pas à moitié à côté de vous et que vous êtes à l’intérieur, c’est votre ligne de course. Ce n’est pas votre travail de sortir énormément de votre trajectoire pour donner beaucoup, beaucoup d’espace. Et ce n’était pas un de ces virages où il y a un mur ou quoi que ce soit. »
Il s’appuie notamment sur la tentative de dépassement de Sebastian Vettel dans le premier tour : « Regardez Sebastian. Il était plus loin [dans sa manœuvre de dépassement] et il savait qu’il n’allait pas aller au bout. Il en était conscient. »
Pour lui, la fatalité n’est pas en cause dans l’accrochage avec son équipier : « Nous avons été bons en pilotant roues contre roues, très proches. Je crois avoir entendu quelqu’un dire que c’était inévitable, que nous allions nous crasher un jour, mais je ne ressens pas ce qui s’est passé aujourd’hui comme quelque chose d’inévitable. »
<i>Plus d’informations à suivre…</i>
<b>De notre envoyé spécial à Spa-Francorchamps</b>