Williams : « Bakou présente des challenges uniques pour les voitures et les pilotes »
L’écurie Williams est impatiente de retrouver les rues Bakou et prendre du plaisir. Néanmoins, l’équipe anglaise s’attend à un week-end difficile.


Ce week-end, les Formule 1 prennent la direction de Bakou. Il s’agit, comme Monaco, d’un circuit en ville. Cependant, chaque secteur du tracé a sa spécificité, ce qui apporte un défi supplémentaire afin de régler correctement la voiture, comme l’affirme Dave Robson, ingénieur principal de Williams.
« C’est super de pouvoir retourner pour la première fois depuis 2019 dans les rues de Bakou. Ce circuit présente des challenges uniques pour les voitures et les pilotes. Bien que ce soit un circuit en ville, il possède de longues lignes droites propices aux dépassements. La partie étroite autour du château est la partie sinueuse du tracé. »
« Chaque partie du circuit offre quelque chose de différent, le tout avec en toile de fond la ville de Bakou et son littoral. La cambrure des routes, les changements de pente importants et la largeur variable de la piste sont autant de facteurs qui ajoutent au défi et font qu’il est très difficile de régler la voiture pour qu’elle soit performante sur l’ensemble du tour de 6 km. »
Ce mardi, Pirelli a annoncé qu’elle apportait ses pneus les plus tendres pour la course azerbaïdjanaise. Un choix qui pourrait rendre la tâche difficile aux ingénieurs. « Pirelli a apporté leurs pneus les plus tendres pour cet événement, et ce sont les mêmes que nous avons utilisés à Monaco. Cependant le comportement risqué d’être différent sur ce tracé long et exigent. »
Les pilotes impatients de prendre la piste
George Russell a hâte de rouler dans les rues de Bakou, et espère briller sur une piste sur laquelle la chance n’a pas toujours été de son côté. « J’ai hâte d’être à Bakou(…). J’ai un feeling mitigé sur cette piste, c’est à la fois un de mes circuits préféré, mais je n’ai jamais eu beaucoup de chance ici. Néanmoins, j’ai hâte d’y être et nous verrons comment nous nous en sortirons. »
Nicholas Latifi a quant à lui hâte de reprendre la piste sur un circuit en ville, qui lui a particulièrement réussi en Formule 2. « Je suis excité à l’idée de reprendre la piste, notamment avec la deuxième course de suite sur circuit en ville, ce qui est toujours très amusant. J’ai eu Monaco comme première expérience sur circuit en ville en Formule 1, c’était très agréable. »
« Maintenant j’ai hâte de rouler entre les murs de Bakou. C’est un circuit sur lequel j’ai eu beaucoup de succès en Formule 2. J’ai hâte de relever le défi de rouler dans une Formule 1 qui, j’en suis sûr, sera difficile. Il y a beaucoup de très longues lignes droites et nous espérons avoir plus de plaisir que la dernière fois à Monaco. Je suis impatient de prendre la piste. »