Grand Prix du Mexique – Présentation et pronostics de la rédaction
Pour ce deuxième rendez-vous de la traversée des Amériques, la F1 s'arrête au Mexique. MotorsIsinde vous présente le circuit de Mexico et vous livre ses pronostics.


Un circuit modernisé pour le confort des spectateur
Pour son retour en 2015, c’est une nouvelle fois Hermann Tilke qui a laissé sa patte.
S’il a bien conservé l’esprit du tracé originel, il a su imposer un nouveau complexe de virages en fin de tracé. Et ce, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
En effet, un stadium, imité de ce qui s’est fait à Höckenheim, entoure cet enchainement technique.
C’est ainsi que les pilotes peuvent ressentir plus que partout ailleurs la ferveur du public, et à l’inverse, le public est placé en nombre au plus près de l’action.
Concernant le tracé, il est plutôt rapide, et mêle longs bouts droits entrecoupés de chicanes et enchainements de virages plus lents et plus techniques.
Un tracé en altitude, source de complications pour les ingénieurs
Le point particulier de ce rendez-vous, est qu’il se situe en altitude, à 2.285m précisément. Le circuit Hermanos Rodriguez est ainsi le plus haut du calendrier et nécessite des ajustements particuliers.
La pression atmosphérique y étant moindre que sur les tracé habituels se courants à basse altitude, les effets de l’aérodynamique sont différents. Avec densité d’air plus faible, les monoplaces atteignent plus facilement leur vitesse maximale tout en conservant leurs ailerons braqués. A contrario, il faudra travailler un peu plus le grip mécanique pour compenser la perte de grip aérodynamique.
Les performances des moteurs sont également affectées. Qui dit densité d’air moindre, dit quantité d’oxygène inférieur. L’oxygène étant une des composantes importantes de la combustion efficace d’un moteur, l’efficacité de ce dernier se retrouve ainsi amoindrie. Avec l’ère des moteurs turbo, cette perte est moins importante qu’avec les anciens moteurs atmosphérique.
Gamme intermédiaire pour Pirelli
Une nouvelle fois, Pirelli met à disposition des écuries et des pilotes sa gamme intermédiaire.
Ce n’est pas le tracé le plus exigeant de l’année, mais les vitesses de pointe atteintes sont relativement importantes, et les quelques chicanes nécessitent un freinage important.
Ainsi, les composés proposés vont de C2 (blanc et dur) à C4 (tendre et rouge), en passant par le C3 jaune et donc intermédiaire.
Returning to the calendar after a two-year absence, the Autodromo Hermanos Rodríguez is a technical challenge. Traction and braking are important due to the twisty final sectors and long start-finish straight. #MexicanGP 🇲🇽 #Fit4F1 #F1 #Formula1 #Pirelli https://t.co/hxnA2agTV9 pic.twitter.com/weBX0cVlyh
— Pirelli Motorsport (@pirellisport) November 1, 2021
Pronostics de la rédaction
Il ne reste plus que cinq courses, Mexique compris, pour départager nos deux duettistes. Nous arrivons donc en fin de saison, et même si les développements ne sont pas gelés, les monoplaces ont quasiment atteint leur plein potentiel au bout de deux années d’exploitation.
Il est donc très difficile de départager Mercedes et Red Bull et par là même, Hamilton et Verstappen.
A priori, l’équipe autrichienne a une très fine longueur d’avance. Cependant, la stratégie de course, la fiabilité moteur, la fiabilité humaine, ainsi que l’expérience sont autant de paramètres qui rendent incertaine l’issue de chaque course.
Dans le fief de Sergio Perez, Red Bull aura à cœur de briller. Et même si le pilote mexicain devra faire face à un cruel dilemme s’il s’avère compétitif sur ce tracé, nul doute, sauf avarie, que la victoire reviendra à Hamilton ou Verstappen.
Si l’on regarde le passé, le britannique et le hollandais sont ex-aequo. Hamilton a gagné en 2016 et 2019, lorsque Verstappen l’a emporté en 2017 et 2018.
A la rédaction, les votes en qualifications sont en faveur d’un exploit de Sergio Perez.
Quant à la course, nous voyons une domination de Red Bull sans départager Verstappen de Perez.
Pour le podium le Hamilton, Leclerc et Norris sont les principaux favoris.