Andreas Seidl : Le partage de savoir entre écuries devrait être revu
Le directeur d'équipe de McLaren, Andreas Seidl, pense que le partage de savoir entre écuries devrait être revu par la FIA. Pour lui, chaque équipe doit être plus indépendante.
Pierre Gasly, Yuki Tsunoda, Max Verstappen et Sergio Perez ont posé ensemble tout sourire après le Grand Prix d’Abu Dhabi en décembre dernier. Un cliché qui démontre la proximité entre leurs deux équipes, Red Bull et Alpha Tauri. La seconde est souvent appelée l’équipe B de Red Bull, ce qui dans les faits est assez juste. La marque autrichienne n’est pas la seule à être proche d’autres écuries puisque Ferrari a une forte relation avec Haas, et avait même un pouvoir décisionnaire jusqu’à cette saison sur un des deux baquets d’Alfa Romeo.
Au-delà du choix des pilotes, ces écuries partagent également certains savoirs techniques nécessaires à la conception de leurs monoplaces. Le directeur d’équipe de McLaren, Andreas Seidl espère que cette règle sera revue pour plus d’équité.
« Ce n’est pas un secret que ces relations existent dans la règlementation, mais la façon dont elles se passent nous préoccupe. C’est pourquoi nous pensons qu’il faut changer cela pour que la F1 redevienne un championnat avec 10, 11 ou 12 vrais constructeurs » a avancé Seidl. « De notre point de vue, la Formule 1 devrait être un championnat où 10, 11 ou 12 équipes concourent et où la seule chose qu’elles seraient autorisées à partager serait le moteur et la boîte de vitesse. Tout le reste devrait être fait soi-même.»
McLaren est une des équipes indépendantes de la grille, ne disposant que d’un accord avec Mercedes pour l’unité de puissance. « Dès que vous allez plus loin que ça, vous avez un transfert de savoir qui aide à améliorer la performance, et ce n’est pas ce que devrait être la F1 » a regretté le directeur de McLaren. « C’est pour cela que nous discutons de ce sujet régulièrement avec les autres équipes qui ont les mêmes préoccupations et avec la FIA. »
« J’espère qu’à un moment on fera un pas avant, parce que nous acceptons où sont les limites, mais c’est un défi difficile. Le moyen le plus simple et efficace d’avancer est d’avoir des limites claires de ce qui peut être partagé. »
