Aston Martin teste une voiture complètement différente en soufflerie

Tom McCullough, le directeur de la performance d’Aston Martin, a révélé quelques détails sur le programme de développement de l’écurie rachetée par Lawrence Stroll. Alors que les monoplaces de Sebastian Vettel et Lance Stroll ont réalisé des essais plutôt satisfaisants, McCullough promet qu’Aston Martin travaille en parallèle sur une voiture très différente à l’usine.

« La voiture que vous voyez maintenant n’a rien à voir avec celle que nous avons en soufflerie. Je pense que c’est pareil pour tout le monde dans le paddock. En adaptant et en optimisant la voiture, il y aura un élément fort de la voiture et c’est comme ça qu’on voit ce qu’on avait regardé qu’a moitié avant. Donc nous revoyons toutes nos données. »

« Comme Andrew Green (directeur technique d’Aston Martin) l’avait dit on essaye avec cette voiture de ne pas se mettre dans un cul-de-sac. Donc avec toutes les solutions qu’on avait, nous avons décidé de prendre des libertés et de ne pas nous restreindre à une seule philosophie. Et c’est ce qu’on fait, nous sommes ouverts à la convergence.»

McCullough a également dédouané son équipe d’avoir été au courant des évolutions drastiques que Mercedes a amené sur ses pontons à Sakhir. Les équipes ont partagé la soufflerie dans l’usine des Flèches d’Argent. Un exemple de rapprochement entre deux écuries qui ne ravit pas tout le monde dans le paddock.

« Nous n’avions aucune idée que ça allait arriver. » s’est justifié McCullough. « Nous ne partageons pas ce genre d’information. Les suspensions arrières, la boîte de vitesse, le moteur, c’est cela qu’on partage. Donc la technologie de refroidissement n’a rien à voir avec notre savoir. J’ai commencé à le voir sur les réseaux sociaux la veille [des essais de Bahreïn], beaucoup de monde en parlait. »

Aston Martin a déjà été mis en difficulté pour ses relations ambiguës avec Mercedes. En 2020, l’équipe alors nommée Racing Point avait été sanctionné pour des écopes de frein irrégulières et surtout une ressemblance très frappante avec la Mercedes W10 de 2019, qui avait beaucoup fait jaser dans le paddock. La RP20 avait été affublée du surnom de « Mercedes rose ».