Red Bull explique l’évolution de Pérez cette saison
Avec déjà quatre podiums dont une victoire à Monaco il y a deux semaines à son actif, Sergio Pérez impressionne Red Bull cette saison. Une évolution du pilote mexicain entre 2021 et 2022 que Red Bull explique simplement.


La saison dernière était la première pour Sergio Pérez dans un top team. Arrivé chez Red Bull alors qu’il n’était même pas sûr de rester en Formule 1 après 2020, le pilote mexicain a réussi sa première année sans non plus être flamboyant. Mais en 2022, Pérez est tout simplement remarquable. En sept courses, il compte déjà quatre podiums et surtout une victoire sur le tracé le plus prestigieux de la catégorie reine.
Red Bull a déjà exprimé plusieurs fois sa satisfaction vis-à-vis des performances de Sergio Pérez en ce début de saison. Paul Monaghan, ingénieur en chef au sein de l’écurie autrichienne, réitère ces compliments. « Checo pilote extrêmement bien cette année, et il trouve que la voiture n’est pas toujours à son goût, mais il peut la conduire. »
L’écart entre Max Verstappen et Sergio Pérez s’est considérablement resserré cette saison. Sur certaines courses ou séance de qualifications, le pilote mexicain était même plus rapide que le Néerlandais. Monaghan l’explique simplement. « Je pense que la voiture de l’an dernier, il ne faut pas oublier que nous arrivions à la fin d’une règlementation qui a évolué, et nous avons évolué avec Max. Et ensuite Checo est arrivé et, en tant que coéquipier de Max, nous n’aurions pas pu demander mieux, n’est-ce pas ? »
Pérez montre donc qu’il peut rivaliser avec Verstappen sur certaines courses, du moins pour le moment. Pour Monaghan, la RB18 convient beaucoup plus au Mexicain qu’elle ne l’était la saison dernière. « Je ne dirais pas que c’est particulièrement une voiture compliquée, je ne dirais pas que c’est une voiture facile. Et pour le moment Checo est très bien avec et l’aime bien. Je ne sais pas si l’un est plus à l’aise que l’autre. Je pense que Max pilote aussi bien que je l’ai toujours vu. Nous verrons ce qu’il se passera vers la fin de l’année. »