Aston Martin sur le podium : pas assez pour les ambitions de Lawrence Stroll

Après s’être classée septième des constructeurs en 2022, Aston Martin occupe la deuxième place après trois courses cette saison, grâce aux trois podiums consécutifs de Fernando Alonso. C’est l’amélioration la plus significative d’une année à l’autre pour une écurie F1 depuis plusieurs saisons, mais les ambitions de Stroll vont bien au-delà.
Le milliardaire canadien a bâti une équipe pour se battre pour les titres mondiaux en recrutant les meilleurs talents des équipes rivales. À commencer par l’ancien chef de l’aérodynamique chez Red Bull, le britannique Dan Fallows.

L’avancée de l’équipe s’illustre aussi par l’inauguration d’un nouveau siège ultramoderne à Silverstone, qui a couté la coquette somme de 200 millions de livres et dont la première partie doit ouvrir le mois prochain.

Stroll, jamais rassasié

Cependant, même si Lawrence Stroll est satisfait du début de saison des siens, le directeur de l’écurie Mike Krack a révélé que le canadien n’avait pas tardé à exiger encore plus. « C’est simple, Lawrence est très clair. Il n’a pas tardé à nous dire : « Quand allons nous gagner la prochaine course ? » », a répondu Krack, interrogé par Autosport sur la réaction de Stroll au succès de l’équipe.

Sur les progrès qu’Aston Martin pourrait encore faire, Krack a reconnu qu’un développement aussi significatif que la saison passée serait difficile : « Nous avons réussi l’an dernier à développer la voiture de manière substantielle. Cette année, nous sommes partis de plus haut, donc ce ne sera pas aussi facile que l’année dernière. »
« Mais nous devons progresser si nous voulons rester là où nous sommes, car si nous ne faisons rien, nous régresserons. »
Le luxembourgeois a toutefois assuré que l’écurie pouvait améliorer les performances de la voiture, tout en rappelant qu’ils ne sauraient « qu’avec le temps si c’est efficace ou non. »

Lawrence Stroll avait déboursé plus de 180 millions de livres début 2020 pour racheter 16,7 % d’Aston Martin. Un investissement qui porte ses fruits, alors que la marque n’avait plus officié en F1 depuis 60 ans.