Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, une aubaine pour Sergio Pérez

Souvent à l'aise sur les circuits de rue, le pilote mexicain retrouve ce week-end le tracé de Bakou. Un circuit qu'il affectionne et où il semble le seul capable de rivaliser avec Max Verstappen.

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Le Grand Prix d’Azerbaïdjan, une aubaine pour Sergio Pérez

Solide deuxième du championnat du monde avec 54 points, Sergio Pérez réalise le meilleur début de saison de sa carrière. En trois Grand Prix, il a fini deux fois sur le podium, dont une fois sur la plus haute marche. C’était à Djeddah, en Arabie Saoudite, déjà sur un circuit en ville.

Une appétence pour ce type de tracé

Depuis plusieurs années, Pérez s’est forgé une réputation de spécialiste des circuits de rue. Son toucher léger de l’accélérateur porte ses fruits à l’accélération dans les virages lents à 90 degrés qui caractérisent généralement ces circuits. C’est à Bakou, en plus, il y a deux ans, qu’il a remporté sa première victoire sous les couleurs de Red Bull. Depuis, il s’est imposé à Monaco, Singapour et donc Djeddah, en signant au passage plusieurs poles positions.

Cette année, en plus, parmi les sept premières manches de la saison, cinq ont eu lieu sur des circuits en ville (Djeddah, Melbourne, Bakou, Miami, Monaco), de quoi sûrement expliquer la belle forme du Mexicain en ce début d’exercice 2023.

Le seul à pouvoir titiller Verstappen ce week-end ?

Presque un mois entier s’est écoulé depuis la dernière course, mais il était difficile d’ignorer le sentiment que le GP d’Australie, quand bien même si tôt dans la nouvelle saison, était un moment décisif dans la bataille interne chez Red Bull. Alors que Perez a inexplicablement chuté en Q1, l’élan de sa victoire en Arabie saoudite s’est instantanément dissipé, Verstappen a dominé depuis la pole pour remporter sa deuxième victoire en trois courses et établir un avantage en termes de points sur son coéquipier.

Troisième au classement après trois podiums consécutifs en début de saison, Fernando Alonso a marqué les points les plus difficiles de sa carrière à Bakou en 2018 en hissant une McLaren gravement blessée à la septième place. La performance en ligne droite étant l’un des rares points d’amélioration d’Aston Martin en 2023, une conduite aussi provocante pourrait être nécessaire ce week-end si Alonso veut conserver sa place sur le podium avant des circuits plus favorables à venir.

Son coéquipier Lance Stroll est un peu un spécialiste de Bakou, puisqu’il y a décroché son premier podium en F1 pour Williams en 2017 et qu’il a réalisé un relais impressionnant sur la gomme dure avant sa dramatique défaillance de pneu en 2021.

Un week-end potentiellement difficile pour Aston Martin pourrait-il ouvrir la voie à Mercedes ou même à Ferrari pour devenir les plus grands challengers de Red Bull sur le rythme en course ?

Du côté de Mercedes, le souvenir le plus marquant remonte à l’année dernière. Lewis Hamilton s’éloignait de sa monoplace en traînant les pieds, la main serrant son dos, après une course particulièrement éprouvante où le problème de marsouinage de la W13 était à son paroxysme.

Red Bull, qui a été plus performant que ses concurrents dans l’élaboration de ses voitures, semble encore avoir une marge d’avance.

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