Haas prévoit de conserver ses pilotes actuels pour la saison prochaine

Sur les mêmes bases. Kevin Magnussen est revenu au sein de l’écurie Haas F1 Team pour la saison 2022 après que Nikita Mazepin ait été obligé de quitter l’équipe lors de la pré-saison. Cela s’est fait suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le Danois a immédiatement impressionné après une année d’absence en récoltant la majorité des points de Haas.

Son coéquipier Mick Schumacher n’a pas été retenu pour 2023. Haas a préféré opter pour un pilote plus expérimenté en la personne de Niko Hülkenberg. Le vétéran allemand s’est jusqu’à présent avéré être une recrue astucieuse puisqu’il a inscrit six des huit points amassés par l’équipe cette saison.

Interrogé sur l’avenir de l’équipe, Günther Steiner a déclaré qu’il était « plutôt satisfait » de son duo actuel et qu’il espérait que l’équipe pourrait prendre une décision dans un avenir proche. « En ce qui concerne le marché des pilotes, je pense que nous sommes pour l’instant assez satisfaits de ce que nous avons », a déclaré Steiner. « Il est évident que nous voulons annoncer nos pilotes le plus tôt possible afin de ne pas prendre trop de retard comme l’année dernière. »

L’expérience des deux pilotes est un atout majeur

Steiner a ajouté que l’expérience des pilotes aidait l’équipe à trouver une direction pour résoudre les problèmes de sa voiture 2023, qui a fait preuve d’un grand rythme en qualifications mais qui a eu du mal à maintenir de bonnes positions au classement en course. « Oui, je dirais que [l’expérience des pilotes aide]. Nico n’a pas mâché ses mots à propos de la forte dégradation des pneus et ce que j’aime, c’est que nous en parlons ouvertement. »

« Il n’y a aucune tentative de dissimulation, c’est très ouvert. Tout le monde se dit : « Hé, essayons de trouver ce que nous pouvons faire pour en savoir plus sur ce qui se passe ». »

Le dirigeant américain a ajouté que l’équipe était également satisfaite de son partenariat technique avec Ferrari et qu’elle souhaitait maintenir le statu quo. « Du côté de Ferrari, je pense qu’à court et moyen terme, il n’y a pas lieu de changer. Ce n’est pas parce que vous avez une année comme celle-ci que vous devez immédiatement passer à quelqu’un d’autre. »