L’ex-pilote de F1 russe, Nikita Mazepin, de retour dans l’Union Européenne
Exclu de la Formule 1 depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, le pilote avait dû se réfugier dans d'autres catégories du sport auto, hors de l'Europe. Récemment, il a repris le volant, en Hongrie.


Le revoilà. Un peu plus de deux ans après son exclusion de la Formule 1, Nikita Mazepin a de nouveau roulé en Europe. Le Russe avait été interdit de compétition sur le sol européen après l’invasion de l’Ukraine par les armées de Vladimir Poutine. Une exception pouvait lui être accordé. Qu’il signe une lettre à la FIA pour qu’il porte une bannière neutre. Mais au dernier moment, cette option lui a été retirée.
Le fils de l’oligarque Dmitry Mazepin a ensuite disparu des radars. Hormis quelques interviews ici et là, Nikita Mazepin n’a jamais réellement donné de ses nouvelles. L’ex-pilote Haas n’a rien posté sur son compte Twitter depuis le 9 mars 2022.
En juin 2022, il a participé au rallye de la Soie. Puis en 2023, il a obtenu un volant au sein du 99 Racing, en Asian Le Mans Series. À bord de son LMP2, il a terminé à la troisième position des 4 Heures de Dubaï. Il s’est ensuite imposé en Malaisie, avec cette même voiture lors des 4 Heures de Sepang. Il a également obtenu le même résultat aux 4 Heures de Dubaï, le 4 février dernier.
Au volant d’une Ferrari en Hongrie
Le 20 mars dernier, le Russe a été enlevé de la liste des personnes sanctionnées suite à la Guerre en Ukraine. Un peu plus de trois mois après cette décision prise par le Tribunal de l’Union européenne, il a effectué un roulage sur le sol européen.
L’homme de 25 ans a testé une Ferrari 286 GT3, les mêmes voitures engagées par la Scuderia en championnat du monde d’endurance et aux 24 Heures du Mans. Cette session s’est déroulée sur le tout nouveau tracé de Balton Park, en Hongrie.
« Je suis heureux que l’UE ait reconnu que les athlètes comme moi, qui n’ont aucun lien avec la politique, ne devraient pas être soumis à des sanctions. J’espère que tous les athlètes qui sont actuellement empêchés de participer à des compétitions internationales pour des raisons géopolitiques retrouveront la place qui leur revient au sein de la communauté sportive », a-t-il reconnu.