Le quatuor de la F1 : on vous explique les liens entre les constructeurs, Liberty Media, la FIA et les promoteurs
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La FIA : l’arbitre
La FIA a pour objectif de s’assurer du respect du règlement, en tant qu’entité neutre, ni pour un constructeur ni pour un autre et indépendant, sans but lucratif. Elle s’assure donc de l’équité dans le championnat avant tout, mais bien évidemment de tout ce qui en découle : la sécurité, la transparence. La FIA est donc neutre et indépendante et c’est la chose la plus importante dans un systèmes où les enjeux sont devenus si importants financièrement qu’il ne peut exister de doute quant à un éventuel conflit d’intérêt.
Liberty Media (FOM) : l’exploitant
La Formula One Management (FOM) est gérée depuis 2017 par Liberty Media qui a racheté l’entreprise au fond d’investissement Luxembourgeois, CVC. Liberty Media est une entreprise à but lucratif. Contrairement à la FIA, son but est donc de générer des revenus bénéficiaires. En contrepartie, Liberty Media s’occupe de promouvoir la F1 pour que le championnat soit attrayant. Liberty Media possède la marque F1, a son propre modèle économique et est responsable de convaincre les constructeurs et les promoteurs de Grand Prix.
Les promoteurs de Grand Prix
Les promoteurs de Grand Prix sont des entreprises privés qui payent une redevance pour participer au championnat du monde de F1 à la FIA et à Liberty Media, en échange de la visibilité que cela peut apporter pour un pays ou une ville mais aussi en échange des revenus liés aux ventes de places. Un promoteur a donc la responsabilité de choisir un circuit et une date en fonction des contraintes des autres promoteurs et de la FIA.
Depuis 2023, Liberty Media qui est donc propriétaire de la F1, est entrée de plein pied dans le milieu des promoteurs avec la gestion et l’organisation du Grand Prix de Las Vegas. Les accords Concorde actuels limitent le nombre de Grand Prix à 25.
Les constructeurs / équipes
Enfin, les constructeurs s’inscrivent dans le championnat du monde de F1 et payent une redevance à la FIA contre leur inscription mais reçoivent des revenus de Liberty Media en fonction des bénéfices réalisés. Ils sont en compétition contre d’autres équipes et doivent respecter les règles de la FIA.
