Charles Leclerc a testé la voiture 2026 et il ne l’aime pas
Charles Leclerc a déjà pu se faire une idée de la voiture qu'il pilotera en 2026 en la testant au simulateur. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas ravi.


Alors que toute les équipes commencent à se concentrer sur 2026, le pilote monégasque a récemment travaillé en simulateur sur son futur bolide. A l’aube de ce onzième rendez-vous de la saison, en Autriche, il a été interrogé sur ses premières impressions et pour le moment les sensations ne sont pas bonnes.
« Disons que ce n’est pas la voiture de course la plus agréable que j’ai pilotée jusqu’à présent, mais nous sommes encore dans une période où le projet est relativement nouveau. J’espère qu’elle évoluera beaucoup au cours des prochains mois. Mais ce n’est un secret pour personne que je pense que les règlements de l’année prochaine seront probablement moins agréables à conduire pour les pilotes. »
Ce n’est pas la première fois que Leclerc se montre mitigé quant à la nouvelle règlementation. Il s’attend déjà à piloter une monoplace qu’il n’aimera pas. « Alors oui, je n’en suis pas un grand fan pour l’instant, mais c’est comme ça. Et à la fin de la journée, je pense qu’il y a un défi à relever, et j’aimerai relever le défi de maximiser une voiture très différente de ce qu’elle est actuellement. Mais est-ce que je l’apprécierai ? Probablement pas. »
Il a d’ailleurs du mal à imaginer à quoi ressembleront les courses avec ces nouvelles voitures « C’est juste étrange, je n’imagine pas encore à quoi ressembleront les courses et à quel point les dépassements seront cool l’année prochaine avec cette nouvelle réglementation. » Il n’est pas seul à voir arriver ces F1 nouvelle génération d’un mauvais oeil. Néanmoins, il n’est pas sûr que leurs préoccupations soit écoutées. « Je sais que les gens et les équipes, ainsi que la FIA, en sont conscients et qu’il y a probablement du travail à faire à ce sujet. Je ne sais pas à quel point cela changera à partir de maintenant. »
Egalement interrogé à ce sujet en conférence de presse, Max Verstappen ne s’est pas montré plus enthousiaste. « On verra quand je devrai m’asseoir dans la voiture de l’année prochaine. Même si j’ai des réserves, ça ne va rien changer. Donc je vais juste m’asseoir dedans et piloter, et puis on la comprendra de mieux en mieux au fil du temps ».
Des déclarations qui serviront peut-être à mettre un peu de pression sur les instances.