Quand l’endurance sauve l’honneur d’Imola

Alors que la Formule 1 a vraisemblablement posé ses roues pour la dernière fois en 2025 à Imola, seule l'endurance va continuer à venir sur le circuit italien.

Quand l’endurance sauve l’honneur d’Imola

Avant de créer la polémique, dans cet article nous allons seulement parler d’automobile au niveau mondial. Bien sûr, d’autres championnats d’autres sports continueront d’arpenter le circuit vallonné d’Imola.

On s’y attendait, mais le couperet est tombé. Pas de mythique tracé italien au calendrier de la Formule 1 en 2026 et au-delà. Véritable déception, tant pour les pilotes que pour le public, car Imola respire la F1. Les tifosi s’y rassemblent en masse et les faits d’armes y sont nombreux.

Dans la légende de la Formule 1

La bataille Alonso/Schumacher, la guerre Ferrari de 1982, les départs musclés à Tamburello. Mais malheureusement aussi des drames. On ne reviendra pas sur ce qui s’est passé en 1994, tout le monde doit l’avoir en tête.

Mais voilà, aujourd’hui, les dirigeants de la Formule 1 ont décidé de tourner le dos à l’histoire et aux classiques pour embrasser Las Vegas, Miami, Djeddah. Des endroits sans âme, où seul l’argent est roi. Dommage. Bien que les Lauda, Prost, Piquet, Mansell aient couru sur des tracés urbains, dans notre ère moderne, on frôle le ridicule.

Alors que les Formule 1 ne rouleront probablement plus de manière officielle dans le centre de l’Italie – hormis pour des essais privés – une compétition continue de faire des appels de phare à Imola : l’endurance.

« Imola est un magnifique circuit que nous aimons tous. »

Le WEC y va chaque année et propose régulièrement des courses palpitantes : 2024 avec ses conditions météorologiques instables, 2025 avec la folle bataille Ferrari/Toyota… Et pour 6 heures de course, on en a pour son argent. Et comme si ça ne suffisait pas, les Italiens peuvent en reprendre une dose.

Ce week-end, c’est l’ELMS qui va prendre ses quartiers le long du Santerno, en plein cœur du parc d’Acque Minerali. Une destination qui comble tous les acteurs du paddock. Chez IDEC Sport, on est unanimes. « Très heureux de retrouver ce circuit à l’ancienne que j’adore, comme tous les pilotes », assure Nicolas Minassian, le team principal. Même opinion pour Paul-Loup Chatin. « Imola est un magnifique circuit que nous aimons tous. »

Imola, une réputation à l’image de Spa. Rapide, historique, mais un poil dangereux. Un tracé à la fois facile et complexe. Même si d’apparence, il n’a pas l’air compliqué à maîtriser, les pièges sont partout. Voilà ce qui lui donne son charme, son pedigree.

Si la Formule 1 boude ces circuits à l’ancienne, mythiques, l’endurance s’en délecte. Le championnat, les pilotes, les équipes et le public. Bien sûr, le WEC a abandonné Sebring pour le Qatar, ce qui est regrettable car le circuit situé en Floride était un véritable défi pour tout le monde. Mais quelle compétition continue d’aller à Fuji ? Qui faisait encore confiance à Portimao en 2023 ?

Ah oui, et l’ELMS ne se rend-elle pas au Castellet chaque année ? Comme à Spa d’ailleurs… Et de l’autre côté de l’Atlantique, pour l’IMSA, regardez le calendrier : Watkins Glen, Road Atlanta, Sebring, Laguna Seca… Que des tracés impressionnants, relevés et qui challengent tous les acteurs. Rien à voir avec ce que l’on va subir à Madrid.

Votre commentaire

Vous recevrez un e-mail de vérification pour publier votre commentaire.

Haut
Motors Inside : Actualités, photos, résultats de Formule 1, 24h du Mans et Dakar
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.