Bilan de mi-saison : quel rookie tire son épingle du jeu ?

La saison 2025 de Formule 1 marque un tournant générationnel : jamais la grille n'avait compté autant de jeunes talents débarquant en même temps. À mi-saison, entre promesses tenues et contre-performances, l'heure est venue de faire le point sur les rookies qui façonnent déjà le futur du paddock.

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Bilan de mi-saison : quel rookie tire son épingle du jeu ?

Kimi Antonelli, la pépite italienne qui confirme

À seulement 18 ans, Andrea Kimi Antonelli réalise une première moitié de saison bluffante avec Mercedes. Avec 63 points au compteur et plusieurs top 6 réguliers, il surpasse toutes les attentes. Meilleur tour en course, leadership temporaire lors du Grand Prix du Canada, gestion des pneus digne d’un vétéran… L’Italien est en passe de devenir le plus jeune pilote à monter sur un podium depuis Max Verstappen. À ce rythme, Mercedes a peut-être déjà trouvé son successeur à Lewis Hamilton.

« Kimi n’est pas un rookie comme les autres. Il a une intelligence de course au-dessus de la moyenne », selon Toto Wolff.

Isack Hadjar, la belle surprise chez Racing Bulls

Peu attendu à ce niveau dès ses débuts, Isack Hadjar impressionne avec 21 points et plusieurs entrées dans le top 10 (Miami, Japon, Espagne). Mieux encore : il domine son coéquipier Liam Lawson, pourtant plus expérimenté. Son calme et sa vitesse lui valent déjà des rumeurs… chez Red Bull pour 2026.

Le Français marque plus de 60 % des points de son équipe, et s’impose comme un vrai leader chez Racing Bulls.

Ollie Bearman solide, mais discret

Chez Haas, Ollie Bearman n’a pas encore éclaboussé la saison de son talent, mais affiche une belle régularité. Avec 6 points, il a déjà scoré à trois reprises (Japon, Chine, Bahreïn) et commence souvent devant son coéquipier Esteban Ocon. Son adaptation rapide aux formats de qualifications est saluée.

Liam Lawson et Franco Colapinto sur la sellette

En difficulté chez Racing Bulls, Liam Lawson ne totalise que 4 points et est clairement dominé par Isack Hadjar. Trop discret en qualifications, irrégulier en course, son avenir au sein du giron Red Bull est incertain. Il a été évincé chez Red Bull au bout de deux courses, de quoi casser la confiance d’un pilote.

Même constat pour Franco Colapinto chez Alpine, qui a remplacé Jack Doohan en cours de saison, mais n’a pas encore inscrit de point. L’Argentin montre de belles choses, mais devra capitaliser dès l’été. Pour l’instant, c’est Pierre Gasly qui maintient le bateau à flots.

Gabriel Bortoleto et Jack Doohan : une saison (presque) blanche

Côté Sauber, Gabriel Bortoleto ne parvient pas à faire décoller sa monoplace. Malgré une conduite propre, il n’arrive pas à concrétiser son potentiel, lui qui est le champion de F2 de la saison 2024, devant Isack Hadjar. Même sort pour Jack Doohan, écarté par Alpine après six Grand Prix sans résultat. Une décision qui a fait grincer des dents dans le paddock.

« Ce n’est pas un traitement digne d’un rookie », ont dénoncé plusieurs pilotes sur Jack Doohan.

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