McLaren minimise l’impact de l' »anomalie » de batterie signalée par Lando Norris à Spa

Parti en pole après un long retard dû à la pluie et à une visibilité réduite, Lando Norris a perdu la tête de la course dès le premier tour lancé, dépassé par son coéquipier Oscar Piastri.

Un souci au niveau de la batterie

Peu après ce dépassement, le Britannique a indiqué par radio avoir rencontré un souci de déploiement d’énergie électrique. Il a cependant relativisé l’incident en expliquant que l’effet d’aspiration sur la longue ligne droite avait joué un rôle bien plus important dans sa perte de position.

McLaren a d’ailleurs tenu à minimiser cette « anomalie » technique. « En réalité, concernant l’utilisation de la batterie au moment du restart, il y a eu une légère anomalie, qui s’est en fait produite des deux côtés », a précisé le directeur de l’écurie Andrea Stella, après la course.

« Rien qui ait particulièrement pénalisé Lando par rapport à Oscar. On continue d’analyser les données, mais c’est le premier retour que j’ai reçu. »

« Je pense que le dépassement est surtout dû au fait qu’il est très difficile pour le pilote en tête de garder l’avantage jusqu’au virage 5. Ce n’est pas impossible, mais il faut déjà avoir une bonne avance au passage sur la ligne, ce qui n’était pas le cas pour Lando », explique-t-il.

Des erreurs qui ont coûté la victoire à Lando Norris ?

McLaren a autorisé une stratégie décalée pour Lando Norris afin de lui donner une chance de revenir sur Oscar Piastri en fin de course. Mais le pilote britannique a commis trois erreurs qui lui ont coûté du temps et l’ont relégué à trois secondes de son coéquipier à l’arrivée.

Andrea Stella estime que ces fautes ont empêché tout véritable duel pour la victoire, alors qu’Oscar Piastri accentue son avance au championnat à 16 points.

« Lando a bloqué les roues à deux reprises au virage 1 et a également eu un petit survirage au virage 9, ce qui lui a fait perdre du temps », a expliqué Andrea Stella.

« Je pense que cela nous a empêchés d’avoir une bataille intéressante en fin de course. Mais, pour être juste, même Oscar a perdu un peu de temps à quelques reprises, notamment au virage 1. »

« C’est très difficile quand on pousse autant dans ces conditions. Il est difficile de rester constamment à la limite de l’adhérence, et ce n’est pas toujours facile de rester sur la trajectoire idéale, surtout quand la piste reste partiellement humide et qu’on peut très vite perdre du grip », conclut-il.