La F1 en 2011, une histoire de pédales !

Face au phénomène d'acné touchant les volants de Formule 1, certaines équipes rivalisent d'ingéniosité.

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La F1 en 2011, une histoire de pédales !

En ce début de saison, les nouveautés sont légion. Outre le changement de manufacturier et l’apparition d’un Grand Prix d’Inde, 2011 aura vu l’arrivée de l’aileron arrière amovible et le retour du système de récupération d’énergie cinétique (SREC ou KERS).

Cela n’a pas été sans poser problème : Felipe Massa, par exemple, s’est plaint avant le premier Grand Prix du nombre de boutons ornant le volant d’une F1 moderne et de la dangerosité d’une telle tendance. Ce constat a même failli être l’un des points de départ d’une grève, dont Sebastian Vettel semblait être le fer de lance.

Malgré tout, certaines écuries ont contourné les difficultés et ont redoublé d’inventivité ou de malice pour la mise en œuvre de ces deux systèmes essentiels dans le gain de performance.

Concernant l’aileron mobile, deux systèmes différents du simple bouton ont notamment été mis en place chez Mercedes et chez McLaren. L’écurie allemande a en effet opté pour une troisième pédale, située près de la pédale de frein afin que le pilote ne puisse utiliser les deux en même temps, pour des raisons de sécurité. En revanche, lorsque le pilote est en phase d’accélération, son pied gauche est libre pour actionner le système.

Quant à l’écurie britannique, elle a fait le choix d’un système de manettes placées à l’arrière du volant, à la manière des palettes de changement de vitesse, permettant d’actionner et de désactiver le mécanisme par une simple pression.

Pour le SREC, la donne est la même. Le journal allemand Auto Motor und Sport a révélé que certaines écuries, dont Renault, avaient mis en place un système d’activation du KERS par une simple pression plus intense sur la pédale d’accélération. Ce système avait été mis en place en 2009 chez BMW-Sauber et Nick Heidfeld lui-même en aurait eu l’idée. Ce mécanisme est peut-être l’un des artisans de la bonne tenue des R31 lors des départs.

Chez Ferrari, ce « boost » serait activé à l’aide de boutons situés à l’arrière du volant, dégageant quelque peu la face encombré de ce dernier.

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