Red Bull, c’est l’histoire d’un SREC…

Adrian Newey est revenu lors d'une interview sur le SREC de la Red Bull et les difficultés qu'il pose à l'écurie autrichienne.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Red Bull, c’est l’histoire d’un SREC…

Talon d’Achille de la RB7 pour les uns, cirrocumulus dans un ciel bleu pour les autres, le système de récupération d’énergie cinétique (SREC ou KERS) de la Red Bull fait en tout cas parler de lui. En délicatesse avec ce mécanisme depuis le début de saison, l’écurie mène toutefois grand train, se situant largement en tête aussi bien dans le championnat des constructeurs que dans le championnat des pilotes.

Adrian Newey, le concepteur de la voiture pilotée par Sebastian Vettel et Mark Webber, ne cache pas les difficultés rencontrées autour de ce « projet compliqué qui exige beaucoup de recherche et de développement ». Pour rappel, le SREC est un système de freinage permettant de récupérer une partie de l’énergie générée lors de la décélération pour la stocker afin qu’elle soit réutilisée sous la forme d’un surplus de puissance de 80 chevaux dont l’usage est limité à environ 6 secondes par tour. Il avait été mis en place en Formule 1 pour la première fois en 2009, puis avait été abandonné avant sa réinstauration pour cette saison 2011.

Arme redoutable au départ, comme ont pu le démontrer les Renault ou les Ferrari depuis le début de saison, le KERS est aussi utile en course que ce soit en phase offensive, pour permettre les dépassements, qu’en phase défensive, pour la défense d’une position (même si la possibilité d’une utilisation conjointe du SREC et de l’aileron arrière ajustable par un assaillant rend toute manœuvre de défense illusoire dans certaines zones des circuits).

Pour le directeur technique de la firme autrichienne, le problème vient surtout de la conception de sa monoplace : celle-ci demande en effet au système fourni par Renault une adaptation importante au niveau de la forme, afin de correspondre au dessin de la RB7, dont il résulterait des problèmes de fonctionnement « difficiles à éliminer complètement ». Et même si chez Red Bull « on pense avoir compris comment faire », le défi reste de taille.

Face à ce constat, Adrian Newey fait valoir une stratégie de développement différenciée : « Nous sommes plutôt un groupe d’ingénierie axé sur l’aérodynamique et le châssis. Le développement du SREC n’est pas vraiment une de nos forces ». Avec plus de recul, il admet tout de même que le département de l’usine de Milton Keynes dédié à ce système est « trop petit », l’empêchant de « réagir rapidement aux problèmes posés ».

Toujours est-il que cette ombre au tableau est loin de susciter l’inquiétude chez le taureau rouge dont la marche triomphale vers les deux titres ne semble pour le moment pas entravée par ce micro-problème.

Votre commentaire

Vous recevrez un e-mail de vérification pour publier votre commentaire.

Haut
Motors Inside : Actualités, photos, résultats de Formule 1, 24h du Mans et Dakar
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.