Webber reçoit des garanties d’équité de Red Bull

En révélant avoir reçu des consignes de son équipe pour ne pas attaquer Sebastian Vettel lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Mark Webber a placé Red Bull au centre d’une nouvelle polémique sur les consignes de course bien que celles-ci ne soient plus formellement interdites depuis le précédant d’Hockenheïm.

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Webber reçoit des garanties d’équité de Red Bull

Depuis le début de la saison 2010 l’équité entre les pilotes Red Bull fait l’objet de vives discussions et certains se demandaient, en partant de Silverstone, si les consignes auraient été les mêmes si Vettel avait été dans le rôle du chasseur et non l’inverse. Ce jeudi, lors d’une conférence de presse réunissant les six pilotes allemands du plateau, Sebastian Vettel ne put éviter les questions à ce sujet : « Je pense que ça dépend toujours de la situation en course. […] Je ne pense pas qu’il y avait quoique ce soit à gagner pour nous la dernière fois. Fernando était loin devant et peu importe qui était 4ème, Felipe ou Lewis, ils se battaient entre eux alors nous n’étions pas à leur portée et donc, en tant qu’équipe, il n’y avait rien à gagner. Mark l’a dit, il voulait faire la course, améliorer sa position. Je ne voulais pas le laisser passer et je me suis défendu. »

« D’un côté, vous voulez faire la course pour vous-même mais de l’autre, vous essayez de faire de votre mieux pour l’équipe » explique le pilote Red Bull. « Pour être honnête, je ne pense pas qu’il y a plus à dire ni à devoir en rediscuter. Dimanche, pour que cela se produise, il nous faudra avant tout faire beaucoup de bons tours pour ensuite être en position de se battre l’un l’autre pour la victoire, alors je pense qu’à ce stade, c’est encore loin et je vais plutôt me concentrer sur les essais libres. »

De son côté, Mark Webber a confirmé, lors de son arrivée au Nürburgring, avoir éclairci les choses avec Christian Horner, le Team Principal de l’écurie autrichienne : « Nous restons libres de nous battre… la plupart du temps. Il m’a garanti que ça aurait été la même chose dans l’autre sens, que si Sebastian s’était rapproché de moi, il aurait quand même gelé les positions. »

Cette mini-polémique n’en a pas moins ravivé les discussions autour de l’avenir du pilote australien et notamment sur sa volonté de rester fidèle à l’écurie de Milton Keynes: « Je dirais que la réponse est oui. […] Je devrais toujours conduire une Formule Un et pas seulement la voiture pour aller faire les courses. »

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