Ferrari doit rivaliser avec Red Bull et McLaren en qualifications
Stefano Domenicali, directeur de l'équipe Ferrari, met en avant le problème majeur de son équipe, dans le rythme en course mais inconsistante dans l'exercice des qualifications.


Avec une seule première ligne cette saison, à l’occasion du Grand Prix du Canada, circuit qui sied particulièrement aux 150° Italia, Ferrari est en retrait dans un exercice archidominé par les Red Bull, elles-mêmes légèrement inquiétées par les McLaren qui se hissent régulièrement aux côtés de Sebastian Vettel ou Mark Webber. L’écurie de Maranello, en revanche, habituée aux 4ème et 5ème rangs, n’est parvenue à s’extirper que trois fois de ces positions.
Une carence que pointe Stefano Domenicali : « Dorénavant, nous sommes dans une situation où la performance en course est sensiblement la même pour tout le monde. Mais je pense que nous ne tirons pas le meilleur de nos performances [dans la dernière partie des qualifications], par rapport aux autres ». Le team manager de Ferrari prend alors comme référence les leaders du championnat des constructeurs : « Par exemple, Red Bull est peut-être plus conservatrice en termes de puissance ou de SREC en Q1 et Q2 et les utilise seulement dans le tour de qualification. Il est certain qu’il y a toujours quelque chose en plus par rapport à la Q1 ou la Q2 ».
« Ce week-end, concernant le résultat brut, il y a beaucoup de choses qui auraient pu le changer, mais en termes de performance pure, en qualifications, nous devons nous améliorer en Q3 parce qu’il nous manque un petit quelque chose » exhorte Domenicali, avant de constater : « Le rythme en course n’est pas trop mal. En Hongrie, les conditions climatiques étaient parfaites pour les McLaren et leurs pilotes. Mais si vous jetez un œil aux quatre dernières courses, dans des conditions différentes, toujours difficiles, Fernando a marqué plus de points que n’importe qui ».
« Le championnat est évidemment très difficile, mais la seule chose que nous pouvons essayer de faire c’est de gagner les deux prochaines courses, et puis nous verrons ». Pour rappel, Fernando Alonso, avec 145 points, est à 89 longueurs de Sebastian Vettel, soit trois victoires et une troisième place d’écart. Quant à Ferrari, elle compte 168 unités de retard sur Red Bull et 65 sur McLaren.
Domenicali n’oublie pas de mettre une légère pression sur le leader et Champion en titre, Sebastian Vettel : « Peut-être qu’il va commencer à douter… C’est difficile je sais, mais j’ai de l’espoir, et si nous parvenons à faire jeu égal, ce sera toujours possible mathématiquement. Notre objectif est vraiment d’y croire et de nous battre jusqu’à la fin de l’année ».