Barrichello ne sera plus en F1 en 2014
Dans une interview donnée aux médias brésiliens, le pilote Williams s'est exprimé sur sa fin de carrière et sur un certain nombre de sujets concernant la F1.


Interrogé par nos confrères brésiliens de Globo Esporte, le natif de Sao Paulo est revenu sur la réglementation 2014. L’occasion pour lui de parler de son avenir qu’il ne voit pas forcément dans le cockpit d’une monoplace : « Il y a une guerre interne à propos du moteur : ça devait être un V4, maintenant c’est un V6… Jusqu’à l’annonce officielle, nous ne savons pas exactement ce qui peut arriver. Mais ce n’est que pour dans trois ans. A ce moment-là, je ne serai plus en F1, mais à Disneyland, en train de manger des hamburgers et de faire des montagnes russes ».
Sur la question de sa possible reconversion, Barrichello semble prêt à envisager de courir dans d’autres catégories : « Je ne peux pas vivre sans la vitesse, que ce soit en karting, en jouant dans le simulateur ou sur Internet. Je vais surement réfléchir à une reconversion à l’avenir, ou sinon je vais commencer à sauter en parachute et à faire d’autres trucs dingues à la recherche d’adrénaline ! » a-t-il plaisanté.
Pour l’avenir proche, avec les saisons 2011 et 2012, le pilote Williams espère des améliorations et perçoit des jours meilleurs pour l’écurie de Grove : « J’espère que sur certaines courses, nous entrerons dans le top 6. Certains circuits devraient nous convenir. Pour ce qui est du renouvellement [de mon contrat], je ne suis pas inquiet, mais bien sur, je voudrais faire partie du processus d’évolution. J’ai visité l’usine, j’y ai vu quelques visages, on doit être conscient de ce qui se passe. L’équipe aura un moteur Renault l’an prochain et est en pleine restructuration. Tout cela nous donne envie de croire que nous aurons une meilleure voiture en 2012 ».
« Il y a beaucoup de gens qui ne cessent de dire que c’était mieux avant. La réalité, c’est qu’on s’amuse aujourd’hui. La Formule 1 est ce dont j’ai toujours rêvé et elle a changé. Aujourd’hui c’est plus sur, on a plus de travail de relations publiques, les pilotes n’ont pas beaucoup la paix. Mais à part cela, le pilotage est ce qui importe. Ceux qui parlent en mal de l’aileron arrière amovible n’y connaissent rien. Avant il y avait des critiques car il n’y avait pas de dépassements et maintenant on se plaint parce qu’il y en a trop. Cela n’a aucun sens ». « Rubinho » ici répondait à une question posée concernant les déclarations récentes de Jacques Villeneuve ne voyant pas d’un bon œil ce qu’il a appelé des « système artificiels de compétitivité ».
Le Pauliste est aussi revenu sur les pilotes payants et leur recrudescence actuelle en F1 : « C’est une réalité. Le monde de la F1 a besoin de beaucoup d’argent, la course est une entreprise couteuse. Le sort de ces pilotes dépend du soutien de leur pays. Vous avez besoin d’un fort soutien pour donner leur chance à de nouveaux talents. Si une personne extraordinaire ne m’avait pas aidé au début de ma carrière, je n’en serais pas là ».