Vendredi : Chez McLaren, Button et Hamilton préfèrent le sec
Plutôt frustrés par le peu de tours qu'ils ont effectué, les deux pilotes McLaren se montrent confiants quant aux performances de leur voiture sur piste humide, tout en indiquant qu'ils s'attendent à être encore plus compétitifs sur piste sèche.
Jenson Button – 3ème et 3ème
« Malgré le temps changeant, je pense que nous avons appris un peu aujourd’hui. Nous n’avons pas fait autant de tours sur le sec que nous l’aurions espéré, mais nous faisons toujours quelques progrès. J’ai essayé deux configurations d’aileron arrière différentes aujourd’hui – et chacune d’entre elles a des bons et des mauvais côtés. Le temps humide n’a pas facilité les comparaisons, et ça sera un peu un challenge de décider dans quelle direction il faudra aller au niveau des réglages, mais je suis sur que nous allons y arriver. De mon côté, je pense qu’il aurait été plus amusant de piloter avec le DRS dans l’Eau Rouge – mais d’un autre coté, je pense que la FIA a pris la bonne décision : vous perdez tellement d’appui lorsque vous activez le DRS qu’il est plus sûr de le laisser fermé dans ce virage. Définitivement, je préfère que la course soit sur le sec dimanche. Je reconnais que nous faisons toujours du bon boulot sur le mouillé, mais je pense que nous sommes très forts sur le sec. Les Red Bull sont très fortes dans le deuxième secteur aussi, mais nous sommes vraiment dans une bonne forme globale ».
Lewis Hamilton – 5ème et 4ème
« Nous avons eu deux tours sur le sec durant les EL2, mais nous n’avons pas fait grand-chose en raison des conditions climatiques changeantes. En fait, nous avons passé la plupart de la journée à faire des tours d’installation pour essayer les ailerons et pour trouver quel niveau d’appui utiliser. Nous avons l’air très bon sous la pluie, mais je pense que la voiture est très solide sur le sec aussi. Il est assez difficile d’obtenir une configuration compétitive avec ou sans le DRS, donc ca sera assez serré – bien qu’il semble que les mêmes voitures que d’habitude seront devant. Je me suis fait une grosse frayeur à l’approche de Blanchimont pendant les EL1. Je suis passé sur une petite rivière sur la piste – j’étais autour des 240 km/h – et je suis parti tout d’un coup. Je suis heureux d’avoir été assez alerte pour corriger cela, sinon nous aurions pu finir sans les quatre roues et les deux ailerons ! Le top 3 ou 4 semble assez compétitif : maintenant, notre défi est de faire les bons choix avec les ailerons et le niveau d’appui ».
