Soleco sponsorise Jérôme d’Ambrosio

Le dernier Grand Prix de Belgique a surement permis de finaliser les négociations : l'entreprise belge Soleco a décidé de soutenir financièrement Jérôme d'Ambrosio jusqu'à la fin de la saison.

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Soleco sponsorise Jérôme d’Ambrosio

Alors que des doutes s’étaient faits jour en mai dernier quant à l’avenir du pilote belge au sein de la structure russo-britannique, l’annonce d’un nouveau sponsor devrait définitivement assurer son avenir ou, au moins, jusqu’à la fin de la saison actuelle.

Cela avait, à l’époque, passablement énervé Eric Boullier, responsable du pilote via Gravity Management : «Ce qui avait été promis par les partenaires censés supporter Jérôme ne suit pas. On nous a déjà invoqué nombre d’arguments, mais maintenant ça suffit ! D’autant que chez Virgin, on commence à s’énerver. Le management de l’écurie m’a clairement dit qu’il pensait remplacer Jérôme si les choses ne bougeaient pas. Encore heureux que Jérôme fait du super boulot et que la relation entre Gravity et Virgin est bien plus que contractuelle. C’est nous qui essuyons les plâtres et mettons la main à la poche pour calmer le jeu, mais cela ne pourra durer indéfiniment.»

Soleco, entreprise spécialisée dans les panneaux solaires, devient donc la première entreprise belge à sponsoriser son compatriote, comme ne se prive pas de le faire remarquer Bob Geekens : «Après tant d’années, il y a enfin un pilote belge de retour en Formule Un et Soleco est ravi d’être la première entreprise belge à soutenir Jérôme dans son voyage. Pour développer ses activités internationales, Soleco Green Energy a trouvé le parfait ambassadeur avec Jérôme et l’équipe Marussia Virgin Racing. Ce partenariat va nous aider à développer nos activités internationales et Soleco va bénéficier d’excellentes opportunités de marketing stratégique. Jérôme souhaite annuler ses émissions de carbone. Pour ce faire, Soleco va compenser son empreinte carbone en investissant dans des projets d’énergie renouvelable et en reversant une partie des revenus à des charités et au développement de projets et produits neutres d’un point de vue carbone.»

L’arrivée d’un pilote belge n’aura donc pas eu le même effet que celle d’un Russe (Vitaly Petrov chez Lotus Renault GP) ou d’un Indien (Narain Karthikeyan chez HRT), signe des différences de perception entre les pays occidentaux et ceux dits émergents…

Avec la participation de RacingBusiness.fr

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