La FOTA nomme Oliver Weingarten en tant que secrétaire général
Les négociations pour les Accords Concorde ne vont pas tarder à commencer. Pour cet enjeu crucial, les écuries se mettent en ordre de bataille et tâchent de s'entourer des plus solides soutiens. C'est pourquoi la FOTA vient de nommer Oliver Weingarten en tant que secrétaire exécutif.


Ce dernier est un habitué du sport-business puisqu’il était jusqu’à présent l’avocat interne de la Premier League, le championnat britannique de football. Or ce championnat accueille de nombreuses grandes fortunes qui investissent dans leurs équipes. Ainsi Tony Fernandes, le propriétaire de Team Lotus, vient de racheter les Queen Park Rangers à Bernie Ecclestone et Flavio Briatore.
C’est cette expérience qui a séduit l’association des écuries, comme l’explique à Autosport Martin Whitmarsh, le président de la FOTA : «Je suis ravi d’accueillir Oliver au sein de la FOTA, où son expérience en Premier League avec son expertise commerciale, légale et réglementation publique, seront extremement utiles à toutes les équipes. Les prochaines années seront cruciales pour la Formule 1. En travaillant en proche collaboration avec la FIA et la FOM, la FOTA va jouer un rôle important pour dessiner l’avenir de notre magnifique sport. Oliver va jouer un rôle important dans ce processus.»
Certains pourront voir dans cette nouvelle, la volonté des écuries de s’adjoindre les services d’un expert de la gestion légale de relations commerciales entre des équipes sportives et des instances politiques et commerciales. Cela pourrait être la première étape qui pourrait conduire à la prise de participation actionariale des écuries, comme Ferrari avait évoqué la possibilité avant que Martin Whitmarsh ne la reprenne à son compte.
L’arrivée d’Oliver Weingarten est néanmoins liée au départ de son prédecesseur à ce poste, Simone Perillo. Après avoir mené les négociations des Accords Concorde actuels, celui-ci a décidé de profiter de la situation politique plus que tendue en Italie pour tenter sa propre chance dans ce domaine. On évoque ainsi la possibilité d’une éventuelle association avec Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, dont les rêves politiques alimentent la chronique depuis de nombreuses années.
Avec la participation de RacingBusiness.fr