Vendredi : Ferrari use trop vite les intermédiaires
Comme toutes les autres équipes, Ferrari a fait rouler ses deux pilotes en pneus intermédiaires lors de la deuxième séance d'essais - Alonso et Massa n'ayant couvert que peu de tours lors de la première séance. Mais les rouges ont quelques soumis pour faire monter en température les pneus intermédiaires et pour les faire tenir la distance également. Et cette journée d'essais gâchée pour la pluie va donner du travail aux ingénieurs et aux pilotes car Alonso pense qu'il va falloir improviser un peu pour la séance de qualification demain et la course dimanche.
Fernando Alonso – 20ème et 4ème
«Cela a été un vendredi assez difficile, avec une météo changeante, ce qui ne nous a pas permis de tirer la moindre conclusion pour le reste du week-end. Si l’on considère qu’il ne devrait pas pleuvoir ni demain ni dimanche, alors il devient évident du peu d’intérêt qu’avait cette journée. L’objectif est tout de même de faire de notre mieux et dans ce cas, comprendre le comportement de la monoplace sur ce circuit. Nous avions aussi un nouvel aileron avant à tester, mais il est toujours très difficile d’évaluer cela dans de telles conditions, conditions qui semblaient idéales pour les McLaren d’ailleurs. Nous avons besoin de plus de tours pour faire monter les pneus en température, et une fois que nous y sommes, les pneumatiques semblent déjà être dégradés. Nous devrons improviser un peu lors de la séance de qualification et pour la course. L’entrée de la voie des stands est bien mieux que l’année dernière, mais il y a encore de la place pour faire mieux en ce qui concerne la sortie.»
Felipe Massa – 19ème et 7ème
«Cela a été une journée difficile. La piste ne nous a pas offert beaucoup d’adhérence et la dégradation des intermédiaires semblaient être plus importante qu’habituellement : il n’y a pas d’autres explications sur le fait que, même si une trajectoire sèche se dessinait, les temps au tour n’étaient pas meilleurs. Bien évidemment, cela complique la préparation de la qualification et de la course, mais c’est pareil pour tout le monde. La sortie de la voie des stands est compliquée, comme tout le monde a pu le voir avec l’accident entre Rosberg et Alguersuari : je pense que des efforts devraient être faits pour l’améliorer à l’avenir. Participer à 150 courses de Formule 1 est une belle réussite : celles dont je me souviens le plus sont celles que j’ai remportées, et cela inclue aussi le Brésil 2008. Mes pires souvenirs ? Des courses comme la Hongrie et Singapour cette année, où la victoire semblait dans mes cordes mais qu’elle a finalement filé entre les doigts.»
