Luis Pérez-Sala nommé directeur de l’écurie HRT

Suite au rachat de l’écurie HRT par Thesan Capital, le fonds d’investissement a décidé de changer l’orientation de l’équipe. L’objectif est d’en faire une écurie le plus espagnole possible, d’où l’arrivée de Pedro de la Rosa notamment. Colin Kolles a été remercié hier avec effet immédiat.

Kolles a été remplacé par Luis Pérez-Sala, qui n’officiait qu’en tant que consultant pour HRT jusqu’à présent. L’ancien pilote de F1 espagnol, il a participé à 32 Grand Prix pour Minardi et a inscrit 1 point, s’est montré ravi d’avoir été choisi pour diriger l’écurie.

«Cette nomination est un honneur mais également une grande responsabilité. J’ai rejoint l’équipe en tant que consultant auprès des nouveaux propriétaires et pour contribuer avec mon expérience de toute manière possible,» a confié Luis Pérez-Sala dans un communiqué publié sur le site de l’écurie HRT.

Le nouveau directeur de l’écurie HRT a un objectif bien précis, faire grandir l’écurie et il sait que de gros chantiers l’attendent comme le rapatriement de toute l’équipe en Espagne, jusqu’à présent une partie était en Allemagne, la partie conception qui avait été confiée à la société de Colin Kolles.

«Nous devions établir une base à partir de laquelle grandir petit à petit et nous pouvons d’ores et déjà voir les premières récompenses de ce travail. Mais nous ne devons pas perdre de vue notre perspective et être bien conscients qu’assumer des responsabilités comme concevoir la monoplace ou déménager notre siège social en Espagne sont d’énormes chantiers et nous avons encore beaucoup de travail devant nous.»

Luis Pérez-Sala sait également que mettre en place une écurie de Formule 1 est un long processus qui demandera plusieurs années, années au cours desquelles il sera difficile d’obtenir de très bons résultats car il faut laisser les choses se mettre en place. Mais le fait d’avoir pu inscrire une écurie espagnole dans le championnat du monde de Formule 1 est déjà une belle réussite selon lui.

«Nous devons être patients et garder à l’esprit que nous ne pouvons pas nous attendre à avoir beaucoup de succès à court terme, mais nous pouvons développer l’équipe de manière à en être fier. Le simple fait que l’Espagne ait une équipe dans le pinacle du sport automobile est déjà une belle prouesse; nous faisons partie du G12. Et cela, mis à part le fait que ce soit un honneur, implique un plus grand développement de notre structure et de tout ce qui l’entoure,» a ajouté Pérez-Sala.