Grosjean échappe à la disqualification

Après avoir décroché la troisième position pour les qualifications du Grand Prix, la voiture de Romain Grosjean a été mise sous investigation après contrôle des commissaires pour un fond plat non-conforme. En effet, le fond plat du Français dépassait la limite de flexion autorisée par le règlement, ce qui est strictement interdit par l’article 3.17.5.

« En se basant sur la télémétrie, il apparaît que la voiture a souffert d’un impact durant la Q2 ce qui a donné un choc vertical dont la force était entre -7.3g et 11.1g. Les preuves données en vidéo ont vérifié que la voiture a talonné au virage 11, conformément à ce qui était indiqué sur la télémétrie, » explique le communiqué des commissaires.

Les commissaires ont également indiqué que ce choc avait causé une fracture dans le fond plat de la voiture. De plus, afin de vérifier que le fond plat était de base conforme au règlement, une comparaison a été effectuée avec la Lotus de Kimi Raikkonen, qui a rendu ses conclusions : « Il a été confirmé avec comparaison physique, que le fond plat de la voiture numéro 8 [celle de Romain Grosjean] est identique à celui de la voiture numéro 7 [celle de Kimi Räikkönen] qui lui était intact. »

L’historique du fond plat de la monoplace de Romain Grosjean a indiqué que ce fond plat avait parcouru plus de 600 kilomètres, y compris une course entière. Ce qui a poussé les commissaires à rendre le verdict suivant : « La conclusion des commissaires est que la défaillance de cette pièce est due à l’impact durant la Q2 qui a donc provoqué l’impossibilité pour la monoplace d’être en règle avec l’article 3.17.5. Etant donné que cela provient d’un dommage accidentel, aucun cas de non-conformité n’est avéré. »