Lotus espère faire un grand pas en avant en Espagne

Après un début de saison raté mais des premiers signes de progrès montrés lors du dernier Grand Prix disputé, en Chine, l’écurie Lotus F1 entend continuer sa progression lors de la prochaine course, à Barcelone dans une semaine grâce à plusieurs nouveautés.

Le directeur technique de l’écurie, Nick Chester, a confié que l’équipe « allait bénéficier de nouvelles améliorations sur la cartographie moteur qui devraient permettre un nouveau pas en avant ». Mais ce n’est pas tout : « Nous avons un nouveau système de refroidissement et de nouveaux éléments sur la carrosserie qui arrivent – une évolution assez importante – plus quelques nouveautés sur l’aileron arrière. »

Chester se montre optimiste quant au bon fonctionnement de toutes ces nouveautés : « Tous les développements apportés à la voiture jusqu’à présent ont permis une amélioration, ce qui est une vraie satisfaction et valide le dur labeur effectué à l’usine. Nous avons également reçu plus de puissance de Renault Sport F1 en Chine et j’espère que cela va se poursuivre à Barcelone, ce qui pourra faire une énorme différence. »

Nick Chester explique également que la nouveauté de la Chine a permis de rendre la voiture « beaucoup plus maniable grâce à une meilleure apport de couple, ce qui a aidé les pilotes ». Il a aussi confié que l’objectif des autres nouveautés – aérodynamiques pour la majeure partie – est de rendre la voiture plus « prévisible » pour Pastor Maldonado et Romain Grosjean.

Le pilote français devrait se réjouir de ces nouveautés car à l’issue du Grand Prix de Chine, il s’est justement plaint, auprès d’Autosport, de la faible maniabilité de sa E22 et du fait qu’elle restait imprévisible : « Elle était très instable et imprévisible. A l’avant, c’est moins évident à la télévision, mais ce sont vraiment les deux parties [avant et arrière, ndlr]. Nous ne savions même pas laquelle allait glisser ! C’était dû aux réglages de l’année dernière qui ne fonctionnaient pas avec le règlement de cette année et l’aéro qui ne fonctionnait pas comme nous le souhaitions. Tout était lié. »

Grosjean a également confié à la publication britannique que le problème venait des réglages définis pour la E22 qui suivaient ceux de la E21 mais qui n’étaient pas du tout adaptés à la nouvelle règlementation : « Nous avons commencé un peu en retard avec notre base de réglages, ce qui n’était pas idéal avec la règlementation de cette année. La voiture était très difficile à piloter et vraiment pas efficace. Ils [ceux qui font les règlements] ont changé les pneumatiques, l’aérodynamique et l’unité de puissance et nous avons poursuivi dans la même direction que l’année dernière, qui fonctionnait bien avec la E21 mais qui n’a pas vraiment fonctionné pour la E22. »

De plus, le Français n’a vraiment travaillé sur les réglages de sa monoplace qu’en Chine, mais il se montre optimiste pour la suite de la saison : « Nous avons des idées désormais sur la manière de régler la voiture pour la rendre plus facile à piloter. Nous devons simplement continuer à travailler. »