GP Brésil : Hamilton estime que sa faute lui a coûté la victoire face à Rosberg

La victoire au Grand Prix du Brésil s’est-elle jouée dans le 27ème tour, quand Lewis Hamilton, dans son dernier tour avant de rentrer aux stands, est parti à la faute dans le virage 4 ? Le Britannique le pense.

A l’attaque pour ressortir devant Nico Rosberg, Hamilton alignait les tours rapides et semblait en position de réaliser son objectif. Cependant, en partant en travers, il a perdu près d’une dizaine de secondes : « Je pense qu’au final, ça a coûté la victoire. J’étais bien plus rapide jusqu’à ce point et dans ce tour, j’étais plus rapide d’une seconde alors que Nico était aux stands, » a-t-il expliqué pour Autosport.

Alors que, cette saison, les deux hommes ont souvent ravitaillé un tour après l’autre, Mercedes a indiqué au Champion du Monde 2008 qu’il pouvait pousser pour un deuxième tour : « Je pensais que j’allais ravitailler à la fin de ce tour et au tour suivant, je n’avais plus rien [dans les pneus]. Finalement, j’ai bloqué les pneus arrière au virage 4 et en tournant ça m’a fait partir à la faute ; c’est la seconde fois que ça arrive ce week-end : c’est uniquement de ma faute. »

L’avance de Lewis Hamilton s’est réduite à 17 points alors qu’il reste un Grand Prix, Abu Dhabi, qui vaudra 50 unités à son vainqueur. Pour remporter le titre, le Britannique devra terminer 1er ou 2ème.

Du côté de l’Allemand, justement, la victoire intervient après le Grand Prix des Etats-Unis lors duquel il n’était pas parvenu à garder Hamilton derrière lui : « Austin était une course difficile pour moi et il était important pour moi de progresser. Je n’ai pas assez fait le travail en course [aux Etats-Unis]. Aujourd’hui, j’ai réussi à faire ça. J’en suis content : j’ai appris d’Austin et j’ai fait mieux, donc c’est un grand pas dans la bonne direction. »

« C’était une super course avec Lewis juste derrière moi, et je devais m’assurer que l’écart était tel qu’il n’y avait aucune chance pour lui de me passer, pas comme à Austin, ce qui était bien. » Il sait qu’il aura sa chance pour le titre : « C’est toujours jouable. Il faut que je continue comme ça. »