Ferrari : Raikkonen sur le podium, Vettel dans le mur
Fortunes diverses chez Ferrari où Sebastian Vettel n'a pas passé le cap de la mi-course suite à l'éclatement de son pneumatique arrière droit tandis que Kimi Raikkonen arrivait à accrocher la troisième marche du podium dans le dernier tour.


C’était l’incompréhension sur le muret des stands Ferrari après l’abandon de Sebastian Vettel au début du 26ème tour. Le pneumatiques arrière droit de la Ferrari de l’Allemand tombait en lambeau, propulsant la monoplace dans le rail de la ligne droite d’arrivée.
Il a fallu un moment avant que Vettel ne se décide à sortir de sa monoplace bloqué en plein milieu de la trajectoire après avoir rebondit sur le rail intérieur : « Quand l’arrière droit à lâché, je n’avais rien senti de spécial ou tout du moins j’ai ressenti trop tard et ça a totalement explosé. Il n’y avait aucun signe avant cela, tout était normal. J’ai parlé avec les gars sur le muret des stands et tout semblait normal. Le rythme était le même le tour d’avant, les pneus étaient bons et mes temps au tour corrects. Cela reste une interrogation de savoir pourquoi le pneu a éclaté. »
Interrogé sur sa stratégie d’amener ses pneumatiques Super Tendres le plus loin possible, Vettel ne pense pas que cela ait été la cause de cet incident : « Je pense que ce n’était pas une stratégie agressive. D’autres sont allés encore plus loin avec le même type de pneumatique. »
De son côté, Kimi Raikkonen récupère dans le dernier tour un podium inespéré après que sa stratégie de course ait été perturbée par la sorite de la voiture de sécurité : « Ce n’était pas un jour facile mais j’ai fait de mon mieux. La 3ème place est un bon résultat, mais je suis un peu déçu de voir où nous terminons, étant donné qu’en début de course, vu notre position, nous pouvions espérer mieux. Après mon premier arrêt, j »ai perdu temps en essayant de doubler Ricciardo. J’étais proche de lui mais je perdais en traction en sortie du virage n° 2. Dans la dernière partie de la course, j’aurais pu dépasser Verstappen, mais avec les drapeaux jaunes en piste c’était impossible. » conclu un peu dépité le Finlandais.