Lewis Hamilton ne veut pas de consignes d’équipe
Suite au nouvel accrochage entre les deux pilotes Mercedes dans le dernier tour du Grand Prix d'Autriche, les dirigeants de l'écurie allemande se posaient des questions sur éventualité d'introduire des consignes au sein de l'équipe. Lewis Hamilton, champion du monde en titre, y est farouchement opposé.


Le dernier tour du Grand Prix d’Autriche dimanche dernier a été épique et marqué par un nouvel accrochage entre les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton.
L’issue de cet incident a été moins dramatique qu’à Barcelone, où les deux pilotes avaient été contraints à l’abandon dans le premier tour. Mais cela commence néanmoins à faire beaucoup pour les dirigeants de Mercedes, Toto Wolff en tête, qui pourraient bien envisager d’imposer des consignes à leur pilotes : « On dirait que parler ne sert à rien, donc il faut penser à toutes les solutions possibles, possiblement les peu populaires consignes d’équipe. Nous allons en discuter car c’est peut-être la seule façon de gérer la situation. Je déteste les consignes d’équipes, nous devons aux fans de les laisser faire la course, mais si ça se finit en accrochage à chaque fois, ce n’est pas ce que nous voulons. » a notamment déclaré l’Autrichien au sortir de la course.
De son côté, Lewis Hamilton est peu enclin à accepter ce mode de fonctionnement : « J’ai grandi en voulant courir, du mieux possible, en étant le meilleur et en battant les autres. »
Le Britannique se souvient même de l’époque Ferrari où Michael Schumacher bénéficiait grandement des consignes de son équipe face à ses coéquipiers : « J’ai revu une action de Michael et Barrichello, il y a quelques années, et en tant que fan, j’étais tellement déçu de voir ça à l’époque. Nous ne voulons pas que ce genre de consignes réapparaissent. »
Mais jusqu’à présent, Mercedes a toujours laissé courir leurs deux pilotes l’un contre l’autre. Une situation qu’apprécie Hamilton et qui devrait durer selon lui : « Ce qui est génial c’est que Toto [Wolff] et Niki [Lauda] nous ont toujours laissé courir lors de ces trois dernières années. C’est l’essence même de la course. Ça n’est pas toujours parfait mais c’est ça le sport automobile. Nous pilotons à plus de 300 km/h, et vous pensez que nous n’allons jamais avoir de problème en nous battant les uns contre les autres ? J’en doute ! J’espère donc que cela ne changera pas et que nous pourrons continuer à nous battre. »