Monaco – Les tops et les flops de la rédaction

Il est désormais l'heure de débattre des principales satisfactions et déceptions de ce week-end à Monaco !

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Monaco – Les tops et les flops de la rédaction

Le top 3

Ricciardo, prince du Grand Prix de Monaco

L’Australien a réalisé l’un de ses plus beaux rêves. Lésé par ses mécaniciens en 2016, le pilote Red Bull a connu une nouvelle sueur froide avec un moteur Renault et une boite de vitesse en fin de cycle. Sa victoire, avec deux rapports de moins pendant plus de 60 tours, dénote d’un certain sang-froid. Bien sûr, la RB14 était la meilleure machine du plateau ce weekend, mais encore fallait-il l’amener à bon port. « The Honey Badger » a terminé toutes les séances chrono en tête. Et pour la première fois, il s’impose en menant le Grand Prix de bout en bout. Sans l’accrochage de Bakou et avec une fiabilité rôdée à Sakhir, Riccardo serait au moins au niveau de Vettel au championnat. La suite de la saison de Riccardo sera-t-elle du même acabit ?

Gasly, roi de la gestion

Le pilote Toro Rosso ne s’est même pas « rendu compte de sa vitesse » lors du Grand Prix. On ne lui en tiendra pas rigueur, tant son premier relais en pneumatiques hyper-tendres a été détonnant : 41 tours ! L’estimation de Pirelli était de 15 tours environ… Ses deux ans de pilote d’essais Red Bull et son parcours complet (GP2, Super Formula japonaise, Formula E) ont eu du bon. À 22 ans, Pierre Gasly pilote déjà comme un vieux briscard ! De bonne augure pour la suite. Après sa belle quatrième place à Bahreïn, le Rouennais doit continuer de flairer les bons coups pour faire son trou en Formule 1.

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Ocon, dauphin de France

Le pilote Force India a lancé sa saison en Principauté. La Force India retrouve son allant de 2017 et cette fois, le Français en a profité Mentalement, l’autre Normand du paddock a été costaud, ne commettant aucune erreur, ce qui n’était pas aisé vu sa position de « leader des autres. » On regrette toutefois l’erreur des mécaniciens de Pérez lors de l’arrêt aux stands du Mexicain, ce qui nous enlève un élément de comparaison. Mais le samedi, Ocon avait terminé trois places devant. Petit bémol, le jeune homme est trop honnête, en révélant qu’il n’a pas le droit de ralentir les Mercedes, ce qui s’est bien vu en course face à Hamilton. Rappelons quand-même que sa course s’achève à 4.8 secondes de Bottas. Allô Toto ?

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Mi-top, mi-flop

Max Verstappen, saltimbanque entre les rails

Les articles top/flop se suivent mais Verstappen est toujours branché sur courant alternatif. Le pilote #33 nous permet même d’innover avec cette rubrique intermédiaire. Le Néerlandais est aussi doué qu’orgueilleux. Battu quelques secondes avant par Riccardo au chrono en EL3, Verstappen a reproduit un crash de 2016 dans le deuxième enchaînement de la Piscine. Maintenant, même Christian Horner montre des signes d’agacement. En revanche, les dépassements de Verstappen en course ont permis de maintenir le minimum syndical d’action. Le Néerlandais a gagné 11 places en course. Pour la course au titre, on repassera !

Le flop 3

Stoffel Vandoorne, vassal de Fernando Alonso

La saison de l’espoir belge est dangereusement anonyme. Pire, sa course monégasque a carrément été sacrifiée pour son double champion du monde d’équipier. Vandoorne a ainsi étiré son premier relais en piste pour bouchonner le Néerlandais et protéger l’Espagnol. Dernier de la bataille du milieu de grille le samedi (P12), le pilote #2 n’a toujours pas battu Alonso en piste que ce soit en qualifications ou en course. Aïe !

Lance Stroll, faible seigneur

La courbe de progression de sa saison vient de marquer le pas. 8e à Bakou et 11e à Barcelone, le Canadien a touché le rail en course et en a payé le prix avec une crevaison qui l’a repoussé en dernière position au classement, soumis aux drapeaux bleus. Mais le samedi, Stroll avait concédé un débours de six dixièmes sur Sirotkin, un écart énorme à Monaco. Pas à l’aise, Lance Stroll a traversé le weekend comme une ombre. Heureusement, Montréal arrive.

Brendon Hartley, écuyer de Gasly

Un début de weekend prometteur et puis le chaos. Victime du trafic et des drapeaux jaunes en Q1, le Néo-Zélandais a laissé Pierre Gasly se faire seul une place au soleil. Terrible alors même que le Français a copié ses réglages à partir du jeudi soir. En course, l’ancien pilote Porsche en Endurance a cassé son aileron avant et pris cinq secondes de pénalité pour excès de vitesse dans la pit-lane. Il ne jouait de toute façon plus les points avant que Leclerc ne le percute au 69e tour. Malgré tout peu convaincant, la pression pour Brendon Hartley va s’accentuer au fur et à mesure des courses, alors que Honda souhaite l’arrivée d’un pilote japonais au sein de la structure de Faenza.

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