Les crevaisons des pneus Pirelli causées par des débris ?
F1. Le Grand Prix d'Azerbaïdjan a été animé ce dimanche via deux phénomènes très similaires concernant une crevaison à l'arrière gauche de Stroll et Verstappen quasiment au même endroit et sur les mêmes composés durs des Pirelli. Coïncidence ou faiblesse du pneu dur à Bakou ?
A ce stade du Grand Prix, on sait que Pirelli a été un acteur majeur dans le spectacle et les aléas qui ont mené à voir un pilote allemand que l'on attendait plus sur un podium un jour et un français, Pierre Gasly sur une modeste Alpha Tauri.
Deux incidents très similaires au 30ème tour et au 45ème tour sont venus perturber la course à Bakou. Les F1 de Lance Stroll et Max Verstappen, toutes les deux équipées de pneus durs, ont connu une crevaison à l'entrée de la ligne droite de Baku à quelques 300 Km/h. Les deux pilotes indemnes, ont connu deux accidents très similaires provoqués par la crevaison du pneu arrière gauche, perdant ainsi le contrôle de la monoplace.
« On doit clarifier ce qu'il s'est passé dans les incidents impliquants Lance Stroll et Max Verstappen et comprendre ce qu'il y a eu. Ce que l'on peut dire à l'heure actuelle c'est qu'on a aussi trouvé une déchirure sur le pneu de Lewis Hamilton et que normalement ici c'est le pneu arrière droit qui est plus solicité que le gauche. Aucune vibration ou alerte n'ont été détectés sur les pneus qui ont crevés avant qu'ils ne crèvent. On a pas trouvé non plus d'indice sur d'autres pneus plus utilisés d'excès d'usure. » commente Isola.
Pirelli a été déjà vivement critiqué ces dernières saisons pour des problèmes d'endurance sur certains pneus qui explosaient parfois en bout de ligne droite. Ce problème avait depuis étét résolu et lors de ces dernières courses, c'est plutôt de l'inverse que les observateurs pouvaient se plaindre : des pneus capables de faire quasiment entièrement un Grand Prix et ainsi rendant les courses trop monotones.
Le fait intéressant ici c'est que les pneus durs sont les plus "résistants" techniquement, apportés par Pirelli à Bakou. C'est le composé C3, intermédiaire sur la gamme de dureté de C1 à C5 et donc, devraient, à priori, ne pas être considérés comme des pneus fragiles.
Une cause extérieure pourrait donc expliquer les crevaisons qui sont apparus au même endroit où les monplaces en pleine puissance de traction. Des clous ? des bouts de verres ? des plaques d'égoût ?
« Donc actuellement on ne peux exclure que ces deux problèmes résultent d'un phénomène extérieur au pneu. Bien sûr on est d'accord que ces choses là ne devraient pas arriver et que les équipes veulent des réponses à leurs questions. »