Charles Leclerc réagit au marsouinage
Lors des essais de Barcelone, les pilotes de la Scuderia Ferrari ont beaucoup souffert du marsouinage. Et en particulier le Monégasque Charles Leclerc, dont les images ont été diffusées.


Les essais de Barcelone fin février ont fait remonter à la surface un problème auquel les pilotes de la fin des années 1970 et début 80 devaient déjà faire face : le marsouinage. Les images du passage de Charles Leclerc ont circulé sur les réseaux sociaux et le pilote Ferrari a réagi à cet imprévu.
« C’est comme les turbulences en avion, allant de haut en bas sur tout le trajet », confie le Monégasque. « Je pense que l’une des vidéos postées par la F1 montre assez bien ce phénomène et je ne peux pas dire que ce soit agréable. Ça rend un peu malade, mais ça va. Il est encore tôt pour se projeter. Je pense que c’est un problème commun à toutes les écuries ou presque, mais dans ce paddock, nous avons tous les meilleurs ingénieurs au monde donc je suis sûr que nous trouverons une solution », déclare-t-il.
Concernant les tests en eux-mêmes, Leclerc reste prudent et évite la comparaison avec les autres écuries, tout en sachant que toutes n’ont pas révélé l’intégralité de leur jeu.
Ce qui n’empêche pas le Monégasque de 24 ans d’être confiant à propos de la F1-75. « Ces trois jours ont été réguliers et c’est toujours positif de commencer de cette manière. La préparation de présaison s’est très bien passée et je me sens plus en forme que jamais. Tous les ans j’essaie de pousser la barre un peu plus haut et je me sens bien, je me suis senti bien dans la voiture pendant ces tests », révèle Charles Leclerc. « Nous sommes heureux de la tournure des choses.
Mais d’un autre côté, je pense que nous travaillons plus dur que jamais en gardant la tête froide. Bien sûr, c’est toujours agréable d’être en P1. Mais ça ne veut rien dire et je pense que toute l’équipe en est consciente. C’est pourquoi on ne s’est pas du tout focalisés sur la performance. Nous sommes juste concentrés sur nous-mêmes, essayant de tester autant de choses que possibles pour comprendre cette voiture. Et ensuite sur Bahreïn pour pousser un peu plus la voiture là-bas », explique le pilote Ferrari.