Bientôt 30 courses en une saison ?


Néanmoins, Stefano Domenicali, président de la Formule 1, a déjà affiché ses ambitions pour les années suivantes. L’Italien pourrait bien prolonger le calendrier, allant même jusqu’à 30 courses en une seule saison.
Des circuits en danger
Au vu du nombre limité de place pour ces trois prochaines années, les circuits accueillant des Grand Prix sont examinés dans le détail et certains encore en négociations. C'est le cas pour les contrats de Spa-Francorchamps et du Castelet qui arrivent à échéance cette saison.
« Il y a quelques promoteurs dont les contrats sont arrivés à terme et certains Grand Prix actuels ne feront probablement plus partie du calendrier. » déclare Domenicali.
En revanche, celui de Zandvoort semble avoir sa place pour quelques années supplémentaires, si bien sûr le GP venait à connaître un succès semblable à celui de l’an passé. « Nous sommes à 100% un événement à financement privé, donc toutes les pièces du puzzle doivent tomber ensemble. Cela signifie que nous sommes dépendants du nombre de tickets achetés, des sponsors et autres partenaires. » explique le directeur du circuit, Robert Van Overdijk. « Il est donc logique de prendre une décision après le prochain Grand Prix des Pays-Bas. ». Si les fans de Max Verstappen sont aussi présents cette année qu’ils ne l’étaient en 2021, il ne fait aucun doute que le contrat du circuit sera prolongé.
Quelles villes pour ces nouvelles courses ?
Pour permettre un calendrier à 30 courses, le choix des destinations est crucial. Alors que certains circuits sont menacés, Domenicali pourrait avoir un intérêt ailleurs, là où la F1 n’est plus allée depuis 1993 : en Afrique. Le 14 mars 1993 était le dernier Grand Prix sur le sol africain, sur le tracé de Kyalami près de Johannesburg et avait été remporté par Alain Prost.
Stefano Domenicali voit un potentiel certain sur le continent africain pour les saisons à venir. « Je pense qu’il y a un potentiel en Afrique. Il y a un grand intérêt là-bas. Bien sûr, c’est une autre zone géographique absente de notre calendrier. » révèle le président de la Formule 1.
Et ce n’est pas tout. Les États-Unis pourraient bien accueillir un troisième Grand Prix sur leur sol, cette fois à Las Vegas.