Un embrayage compliqué à utiliser cette saison plus qu’avant

Pour ses débuts avec Alfa Romeo, le Finlandais Valtteri Bottas s’était confié sur les problèmes rencontrés par la C-42 au démarrage. Et apparemment, il n’est pas le seul dans ce cas.

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Un embrayage compliqué à utiliser cette saison plus qu’avant

Lors des premières courses de la saison, l’écurie suisse Alfa Romeo a souffert de problèmes de démarrage. Si certains se sont réglés au fil des kilomètres, d’autres en revanche persistent. Par exemple, les vibrations au niveau de l’embrayage se font encore sentir, ce pourquoi Valtteri Bottas est rapidement descendu dans le classement à Bahreïn malgré sa sixième position sur la grille de départ.

Pour Jan Monchaux, directeur technique de l’écurie, ce problème est dû à divers facteurs et n’est pas si simple à résoudre. « On dirait que beaucoup d’équipes, à part deux ou trois, doivent gérer une transmission oscillante au démarrage. » explique Monchaux. « Nous ne sommes pas les seuls. Quand les voitures sont les unes derrière les autres et que vous les regardez, vous voyez qu’elles tremblent toutes un peu. ».

« Selon mon point de vue, c’est quelque chose qui ne va pas se régler de sitôt […], parce c’est une question de rigidité, de poids, de position de l’embrayage, de nouveaux pneus ou de voiture plus lourde. » a poursuivi le directeur technique. « Pour le moment, c’est un peu tôt et personnellement je ne suis pas allé au bout des choses. Mais il y a des moyens de faire avec. Nous avons été capable de faire des départs décents, même avec les oscillations et le pilote doit juste être un peu plus délicat avec les gaz et l’embrayage qu’en temps normal. ».

Jusqu’ici, Alfa Romeo s’est bien classée en qualifications, avec Bottas atteignant la Q3 sur les deux courses. Qui plus est, l’écurie fait partie de celles qui se rapprochent le plus du poids minimum, un avantage considérable selon Monchaux.

« Je ne peux pas parler pour les autres, mais j’ai entendu beaucoup de personnes se plaindre du poids. » a-t-il développé. « Nous n’avons pas ce problème pour l’instant et cela nous aide évidemment puisque le poids vous ralentit. Cela nous aide aussi en quelque sorte dans la gestion des pneus. ».

Par ailleurs, Jan Monchaux souligne d’autres avantages qu’a l’écurie. Ne pas avoir à gérer le problème de poids permet à Alfa Romeo de se concentrer davantage sur les performances des monoplaces, tout en rappelant que l’équipe n’a pas non plus à dépenser des cent et des mille pour retirer quelques précieux kilos.

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