Haas rejette la demande de remboursement d'Uralkali et réclame une compensation
Après son éviction de l’écurie Haas, l’entreprise russe Uralkali demandait le remboursement des fonds investis pour la saison 2022. En plus de refuser cette demande, Haas réclame à Uralkali une compensation pour perde de profits.

Rédigé pPar
Laure Martinez
Le 14/04/2022 à 12:28, archivé

Au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, Haas a pris des mesures drastiques. La réponse de l’écurie a été immédiate puisqu’elle a retiré le sponsor Uralkali (entreprise russe) de ses monoplaces dès les essais de Barcelone. Qui plus est, les décisions prises par la FIA à l’égard de la Russie ont conduit Haas à la rupture de son contrat avec Nikita Mazepin, dont le père n’est autre que Dmitry Mazepin, dirigeant d’Uralkali.
Uralkali a entamé des procédures légales à l’encontre de l’écurie et a exigé un remboursement des fonds investis. Le communiqué stipulait : « Vu que la majorité des fonds de sponsoring a déjà été transférée à Haas et étant donné que l’écurie a rompu le contrat de sponsoring avant la première course de la saison 2022, Haas a donc échoué à remplir ses obligations envers Uralkali pour cette saison. Uralkali demande le remboursement immédiat des fonds reçus par Haas. ».
Le montant des fonds en question tourne autour de douze millions d’euros, montant que Haas refuse tout bonnement de rembourser. En guise de réponse, l’écurie américaine évoque son droit de mettre fin au contrat en cas d’atteinte à son image.
La règle explique précisément qu’Uralkali ne doit pas « insulter, provoquer de dispute, ridiculiser, ruiner la réputation publique, le bien-être ou l’image favorable de Haas ». Or les relations qu’entretient Dmitry Mazepin avec le Kremlin vont à l’encontre des sanctions imposées par l’Union Européenne.
Mais ce n’est pas tout. Car si Haas refuse de rembourser son ancien sponsor, l’écurie demande une compensation pour la perte de profits que cette rupture de contrat a engendré. Cette compensation s’élèverait à huit millions d’euros.
Parallèlement, le pilote Nikita Mazepin a créé sa fondation d’aide aux pilotes russes exclus des compétitions.
Uralkali a entamé des procédures légales à l’encontre de l’écurie et a exigé un remboursement des fonds investis. Le communiqué stipulait : « Vu que la majorité des fonds de sponsoring a déjà été transférée à Haas et étant donné que l’écurie a rompu le contrat de sponsoring avant la première course de la saison 2022, Haas a donc échoué à remplir ses obligations envers Uralkali pour cette saison. Uralkali demande le remboursement immédiat des fonds reçus par Haas. ».
Le montant des fonds en question tourne autour de douze millions d’euros, montant que Haas refuse tout bonnement de rembourser. En guise de réponse, l’écurie américaine évoque son droit de mettre fin au contrat en cas d’atteinte à son image.
La règle explique précisément qu’Uralkali ne doit pas « insulter, provoquer de dispute, ridiculiser, ruiner la réputation publique, le bien-être ou l’image favorable de Haas ». Or les relations qu’entretient Dmitry Mazepin avec le Kremlin vont à l’encontre des sanctions imposées par l’Union Européenne.
Mais ce n’est pas tout. Car si Haas refuse de rembourser son ancien sponsor, l’écurie demande une compensation pour la perte de profits que cette rupture de contrat a engendré. Cette compensation s’élèverait à huit millions d’euros.
Parallèlement, le pilote Nikita Mazepin a créé sa fondation d’aide aux pilotes russes exclus des compétitions.