Andreas Seidl "pas inquiet" des performances de Ricciardo
A quelques jours du Grand prix d'Emilie Romagne, Andreas Seidl, le directeur de McLaren, s'est exprimé sur la situation de Daniel Ricciardo. L'Australien, auteur d'une première saison moyenne chez l'écurie de Woking, est un peu mieux en 2022.


Depuis son départ de Red Bull fin 2018, Daniel Ricciardo erre. Après deux saisons chez Renault plutôt bonnes sans être transcendantes, l’Australien a signé pour McLaren en 2021. Son but est clair depuis plusieurs saisons : devenir champion du monde. Si les progrès de McLaren ces dernières saisons sont remarquables (3éme en 2020, 4ème en 2019 et 2021 du championnat), l’écurie de Woking n’est pas encore au niveau des meilleurs pour jouer le titre.
En plus, la MCL36 connaît un début de saison compliqué et ne semble pas en position de jouer régulièrement le haut du tableau. Mais surtout, Daniel Ricciardo est méconnaissable depuis son arrivée. Le pilote au sourire contagieux a été en grande difficulté durant la majeure partie de la saison dernière, battu très largement par son jeune coéquipier Lando Norris. Malgré sa victoire à Monza, Ricciardo a souffert de la comparaison avec son coéquipier. Le ratio en course et en qualifications est de 15 à 7 sur les 22 manches de la saison 2021 à l’avantage du Britannique.
En ce début de saison, l’Australien semble un peu mieux en course où il suit le rythme de Norris. Les deux pilotes ont marqué de gros points à Melbourne en signant des belles cinquième et sixième place. En revanche, Daniel Ricciardo souffre toujours autant en qualifications (18ème à Bahreïn, 14ème à Djeddah et 7ème à Melbourne), trois fois derrière son coéquipier. Mais pour Andreas Seidl, le directeur de McLaren, il n’y a aucune raison de s’inquiéter pour l’Australien dont le début de saison a été tronqué par une contamination au Covid.
« De mon point de vue, Daniel n’a pas besoin de faire plus. Il l’a déjà fait l’année dernière dans la seconde moitié de la saison, après les défis initiaux qu’il a dû relever pour s’adapter à notre voiture et à notre équipe. Il était simplement important de continuer à travailler sur la base qui avait été construite au cours de cet hiver. Il n’est pas surprenant qu’il ait pris un excellent départ avec la nouvelle voiture lors des essais de présaison à Barcelone. », explique Andreas Seidl.
« Ensuite, bien sûr, le Covid l’a empêché de réaliser le reste des tests, et ne l’a pas aidé pour le week-end à Bahreïn. Cependant, déjà à Djeddah, il a retrouvé son rythme, il n’y a donc aucune inquiétude à avoir. Pour moi, il est important d’avoir deux pilotes forts pour la lutte que nous menons au championnat des constructeurs, et nous les avons. », s’est satisfait l’Allemand.
Daniel Ricciardo devra confirmer l’embellie aperçue lors des deux derniers Grand Prix dès ce dimanche à Imola. L’Australien pointe à la onzième place du classement avec huit points, à huit unités de son coéquipier.