Mercedes se trouve dans "un no man’s land" d’après Wolff

À Monaco, Mercedes, sans être flamboyant, est resté dans ses standards des dernières courses. On en a maintenant l’habitude, George Russell a signé un nouveau top 5, son septième consécutif en autant de courses cette saison. Quant à Lewis Hamilton, il ne finit que huitième, après avoir notamment été bloqué pendant une longue partie de la course derrière Fernando Alonso.

L’écurie allemande siège toujours à la troisième place du classement constructeurs après ce Grand Prix de Monaco, 65 points derrière Ferrari et 75 points devant McLaren. Plus que jamais, Mercedes est ancré en tant que troisième force du plateau.

Un écart entre Mercedes et les autres équipes, que ce soit devant ou derrière, qui n’amuse pas Toto Wolff. « Je pense que nous sommes la troisième force. Nous ne sommes pas deuxième et nous ne sommes pas quatrième. Nous avons deux pilotes extrêmement forts, mais c’est un énorme ennui pour nous tous que l’écart soit à peu près le même. »

Wolff juge que cet écart avec les équipes devant, Ferrari et Red Bull, est inacceptable. « Si vous regardez ça de façon optimiste, c’est cinq dixièmes. Si vous regardez de façon pessimiste, c’est plus de huit dixièmes. Et c’est clairement, pour nous tous chez Mercedes, pas acceptable. »

Pour lui, l’apprentissage de la voiture continue toujours malgré les évolutions apportées. « Je pense que nous apprenons en ce moment sur chaque piste. Pour être honnête, chaque kilomètre que nous parcourons est une leçon importante sur la façon d’améliorer la voiture. Mais nous avons juste besoin de sortir de ce no man’s land dans lequel nous sommes en ce moment. »

Les améliorations apportées à Barcelone ont laissé entrevoir un possible retour des Flèches d’Argent en haut de la feuille des temps. Monaco étant une piste très spéciale et atypique, Bakou pourra servir davantage de point de comparaison avec les équipes de pointe.