Haas ne sait pas à quoi s’attendre pour le Grand Prix du Canada

Haas cherche à vite rebondir après un week-end à Bakou très décevant, avec l'abandon de Magnussen et la quatorzième place de Mick Schumacher.

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Haas ne sait pas à quoi s’attendre pour le Grand Prix du Canada

Haas n’a pas vécu le meilleur des Grand Prix à Bakou, avec aucun point de gagné et une voiture au tapis. Malgré une voiture possiblement performante, Guenther Steiner explique son week-end à Bakou : « Nous étions en réalité surpris de comment la voiture se comporter et à quel point elle était bien le dimanche pour la course, avec Kevin capable de se battre pour des points, mais on a eu le problème avec le moteur. En général, on a commencé par un mauvais vendredi, on était un petit peu derrière – voir plus qu’un peu – mais le samedi nous n’avons pas réussi à placer la voiture comme nous le souhaitions. »

« C’est surtout en ligne droite qui nous soufrions le plus, d’autres écuries ont fait du meilleur travail sur l’appui aérodynamique en ligne droite, donc on a souffert un peu tout le week-end ici. Si les qualifications n’avaient pas été perturbées par les drapeaux jaunes et rouges, ça aurait pu être une meilleure course pour nous, mais néanmoins avant le problème technique nous étions en très bonne posture pour marquer des points donc je ne suis pas trop contrarié, je suis surtout déçu de devoir faire face à un nouvel abandon. »

La F1 se rend désormais au Canada et Haas espère un meilleur week-end mais ne se fait pas de faux espoirs pour autant.

« Le marsouinage est différent de piste en piste. A Barcelone , il semblait que tout le monde avait trouvé une solution pour l’annuler mais on est retourné à Bakou et on en avait toujours pas, donc je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre à Montréal. Je pense que ça fait partie de la voiture et je pense qu’il y a suffisamment d’ingénieur intelligent en Formule 1 qui, tôt ou tard, je l’espère bientôt, trouverons une solution pour contrer les rebonds. »

« On le subit un peu plus peut-être que d’autres écuries et peut-être moins que d’autres. On se concentre donc sur une piste à la fois, en donnant au pilote la meilleure voiture possible avec les meilleures performances parce que ça se résume à ça. Si vous compromettez les performances, vous aurez beaucoup de confort, qui voudrez faire ça? Voyons une fois en FP1 ce que ça donne, mais tout le monde sait que le Canada est très rebondissant, donc attendons de voir. »

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