Les faits marquants des précédents Grand Prix des Etats-Unis

Après sa tournée asiatique, la Formule 1 voyage à l’autre bout du monde, aux États-Unis, sur le circuit d’Austin aux accents texans prononcés. L’occasion de (re)découvrir quelques faits particuliers ayant marqué ce Grand Prix au fil des ans.

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Les faits marquants des précédents Grand Prix des Etats-Unis

Le circuit des Amériques, on l’aime ou on le déteste, il n’y a pas de demi-mesure. Entre la présence incongrue du géant (littéralement) de la NBA Shaquille O’Neal pour le podium d’Austin la saison dernière et l’escorte policière de Max Verstappen au Grand Prix de Miami cette année, les Américains n’ont de cesse de nous surprendre. En attendant de voir ce que nous réserve la course ce week-end, revenons sur quelques faits marquants du Grand Prix des États-Unis.

Le circuit F1 d’Austin intronisé en 2012

Après plusieurs délais dans la construction du circuit, le tracé d’Austin est inauguré le 21 octobre 2012 par le champion du monde 1978 Mario Andretti. Cette date annonce aussi le retour du Grand Prix des Amériques, qui était absent depuis 2007. Entre 2000 et 2007, la course avait lieu à l’Indianapolis Motor Speedway. Avant cela, la F1 est également passée par les circuits de Riverside, de Sebring, de Watkins Glen et de Phoenix.

Depuis 2012, le Grand Prix des États-Unis se tient désormais tous les ans à Austin, hormis une interruption en 2020 à cause de la pandémie de coronavirus. Pour la première course sur ce tracé, plus de 100.000 spectateurs avaient répondu présents pour assister à la dernière victoire de Lewis Hamilton au volant d’une McLaren avant son passage chez Mercedes en 2013. On notera par ailleurs que le Britannique a terminé la course devant de nombreux autres champions du monde, dans l’ordre : Sebastian Vettel (2e), Fernando Alonso (3e), Jenson Button (5e) et Kimi Räikkönen (6e). Une belle série « interrompue » par Felipe Massa en 4e position, vice-champion du monde malheureux en 2008.

Six voitures sur le départ du Grand Prix en 2005, la honte de la F1

Alors que la course se déroulait à l’Indianapolis Motor Speedway, la grille de départ offre une image (scandaleusement) historique : seules six monoplaces prennent part au Grand Prix. Un véritable fiasco que l’on doit en partie aux pneus Michelin. Après un accident de Ralf Schumacher lors des essais libres le vendredi, les pneumatiques Michelin ont été jugés comme non sûrs. Ces derniers ne pouvaient pas supporter l’énorme pression du virage 13, rapide et très pentu.

Après de nombreuses tergiversations sur la tenue ou non de la course, les monoplaces chaussées de ces pneus sont finalement rentrées aux stands après le tour de chauffe. Seules les trois écuries ayant opté pour les pneumatiques Bridgestone ont donc pris le départ, devant les regards ahuris des spectateurs furieux. Si ce sont les pneus Michelin qui sont à l’origine de ce désastre, c’est bien l’inaction de la F1, de la FIA et le manque d’accord entre les équipes qui ont entériné ce spectacle lamentable, qui a sérieusement entaché l’image du sport.

La victoire tant attendue de Kimi Räikkönen en 2018

Kimi Raïkkönen est la preuve vivante qu’il ne faut jamais perdre espoir dans la course à la victoire. C’est sur le circuit d’Austin que le Finlandais renoue avec le succès en 2018, après plus de cinq ans et 114 Grand Prix de disette. Au volant de sa Ferrari, Kimi Raïkkönen a pu prendre l’avantage sur le poleman Lewis Hamilton au départ, le Britannique terminant la course en troisième position, alors que Max Verstappen est remonté de la dix-huitième place pour finir deuxième. La dernière victoire d’Iceman remontait au Grand Prix d’Australie en 2013. On vous laisse revivre la ligne d’arrivée ci-dessous.

Ce succès du Finlandais retarde par ailleurs le cinquième titre de champion du monde de Lewis Hamilton, qui devait terminer la course avec 8 points d’avance sur Sebastian Vettel pour sécuriser sa couronne. Mais l’Allemand franchit la ligne d’arrivée juste derrière le pilote Mercedes, en quatrième position. Ce ne sera de toute façon que partie remise : Lewis Hamilton sera sacré lors du Grand Prix suivant, sur l’autodromo Hermanos Rodriguez, au Mexique.

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