Jost Capito explique les raisons de son départ
Dans une interview pour Autobild, Jost Capito, ex-directeur de l’écurie Williams, revient sur les raisons de son départ. Il évoque également son successeur et l’appel d’offre de la FIA pour faire rentrer de nouvelles équipes en F1.
Epuisé par le rythme intense de la F1
Jost Capito à pris la décision de quitter le sport après la saison 2022 épuisé par le calendrier chargé de la F1. « De l’extérieur, on n’a bien sûr pas de vue d’ensemble, mais j’avais dit à l’origine que je ferais cela pendant deux ans, éventuellement un troisième. Mais entre-temps, il y a tellement de courses, c’est quand même relativement fatigant »
Il était prévu qu’il reste deux ou trois ans avant de passer la main. Selon lui, son travail a permis de poser des bases mais il faut maintenant quelqu’un qui puisse s’investir plus longtemps pour faire progresser l’équipe. « Je pense simplement qu’il faut d’abord poser les bases et qu’une fois qu’elles sont posées, on peut construire dessus. J’étais convaincu que c’était le cas maintenant et je l’ai fait savoir au comité directeur. Maintenant que l’on a la base, on devrait aussi avoir quelqu’un qui reste à long terme. »
James Vowles, le successeur idéal
Ingénieur apprécié chez Mercedes, James Vowles devient cette année le nouveau chef d’équipe de Williams, un successeur qui ravi Jost Capito. « J’ai déjà travaillé en étroite collaboration avec James, ainsi qu’avec Mercedes et ses pilotes. Il est très compétent, je l’aime beaucoup et il est aussi très bien sur le plan humain. Je l’ai donc félicité. »
L’appel d’offre de la FIA
D’après l’Allemand, l’arrivée de nouvelles équipes n’est pas une mauvaise chose. Il faut néanmoins qu’elles aient un projet solide. « Il est clair que seules les équipes qui ont vraiment un concept, l’infrastructure appropriée et le soutien financier pour le supporter devraient venir. Je pense qu’il ne serait pas bon pour la Formule 1 qu’une équipe arrive et reparte assez rapidement. C’est pourquoi les équipes qui veulent entrer doivent prouver qu’elles en ont la capacité. »
Il évoque en particulier l’arrivée d’Andretti qui reste aujourd’hui l’hypothèse la plus probable. « Cela devrait être possible, au moins dans le cas d’Andretti, qui mène depuis de nombreuses années des projets couronnés de succès en IndyCar et en Formule E, et qui construit en plus une nouvelle méga-usine. Mais c’est toujours autre chose qu’une équipe de Formule 1. Il faudrait vraiment regarder dans les détails. »
