La F1 a besoin d’un « Max Verstappen américain » selon Christian Horner
Pour le boss de l'écurie Red Bull Christian Horner, un pilote américain performant permettrait de booster encore plus la Formule 1 outre-Atlantique. Qu'en sera t-il dans les années à venir ?
Depuis quelques années, la Formule 1 rencontre un succès qui ne se dément pas aux Etats-Unis. Les audiences ne cessent de croître tandis que le calendrier sera composé de trois épreuves nord-américaines cette saison (Miami, Austin et Las Vegas). Par ailleurs, cette année et pour la première fois depuis 2015, un pilote américain sera titulaire en F1. Logan Sargeant fera ses grands débuts chez Williams aux côtés d’Alex Albon.
Dans une interview au New York Post, le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, doute que la titularisation du Floridien puisse avoir un impact majeur sur le public américain nouvellement conquis.
« C’est bien de l’avoir en F1, il est jeune et talentueux mais il sera limité dans ce qu’il peut faire » a déclaré l’Anglais en référence à la dernière place obtenue par Williams au championnat constructeurs la saison dernière.
« Le problème est que, si vous finissez 14ème ou 15ème, cela ne va pas exciter les gens. Je pense que s’il se battait à l’avant dans une voiture compétitive, alors nous pourriez voir aux Etats-Unis ce qu’il s’est passé pour Alonso en Espagne ou Pérez au Mexique. » L’Espagnol et le Mexicain ayant fortement contribué à rendre populaire leur sport dans leur pays respectif.
A quand un Américain en lutte pour la gagne ?
Le Britannique a bien observé ce qu’un pilote peut provoquer comme liesse populaire dans son pays. Max Verstappen déchaîne les foules aux Pays-Bas, tout comme Lewis Hamilton en Angleterre. L’Amérique pourrait alors se ruer dans les tribunes pour voir un des siens se battre à l’avant.
« Imaginez si nous avions un Max Verstappen américain ! Ce dont nous avons besoin c’est d’un jeune pilote américain talentueux et compétitif. Un pilote qui pourra se battre pour des victoires et des championnats. Cela arrivera avec le temps. La clé est d’intéresser assez de gens au sport pour avoir envie d’y participer » ajoute Horner.
A partir de 2026, Red Bull aura des liens très étroits avec les Etats-Unis puisque c’est avec Ford que l’écurie autrichienne fabriquera son futur groupe motopropulseur. Reste à savoir si le constructeur américain jettera d’ici là son dévolu sur un pilote de chez l’Oncle Sam.
