Frédéric Vasseur réagit après les rumeurs de crise au sein de la Scuderia Ferrari
Alors que de nombreuses rumeurs fleurissent autour de la situation chez Ferrari, Frédéric Vasseur a pris la parole pour y répondre.


La presse italienne s’agite depuis le Grand Prix de Bahreïn. Très mécontents envers leur « équipe nationale », les journaux transalpins ne mâchent par leurs mots et les rumeurs de crise interne vont bon train. Frédéric Vasseur, patron de Ferrari, a réagit dans une interview pour Auto Hebdo.
La fuite des cerveaux
La démission de David Sanchez, un des concepteurs de la SF-23, est évidemment un premier gros coup dur pour la suite de la saison. D’autant plus que ce n’est apparement pas le seul à vouloir quitter Maranello. Laurent Mekies, directeur de course, se dirigerait, lui aussi, vers la sortie mais Vasseur y a mis son veto et la situation est donc, pour l’instant, bloquée. Enfin, plusieurs contrats arrivent à expiration et Ferrari n’est pas à l’abri de devoir essuyer d’autres départs. Une mauvaise nouvelle puisque même si l’écurie parvient à embaucher de nouvelles personnes, celles-ci ne pourront pas commencer à travailler avant l’année prochaine, comme le veut le règlement afin d’éviter un transfert de technologie d’une équipe à l’autre. Cette réaction du personnel est pourtant « inévitable » selon Fred Vasseur.
« Il y a des gens qui étaient très proches de Mattia et qui préfèrent partir, ce qui ne me dérange pas. Et il y en a d’autres qui ont peut-être craint un instant pour leur avenir. »
Rencontre Leclerc-Vigna
Nos confrères italiens de la Gazzetta dello Sport affirmaient également que Charles Leclerc, très remonté après le premier Grand Prix raté, aurait demandé à rencontrer le président de Ferrari, John Elkann. Une rumeur nuancée par Vasseur : il n’y a pas de quoi s’inquiéter puisque ces rencontres sont normales et prévues régulièrement.
« Après les essais hivernaux, nous avons parlé avec les pilotes, Elkann et Vigna et nous reparlerons tous ensemble après Imola. Ces rencontres sont prévues » assure t-il.
Justement, la relation Vasseur-Vigna était aussi source de bruits de couloirs. Selon les médias transalpins, le français se serait plaint de son champs d’action trop restreint, d’autres dires contredits par le team principal de la Scuderia. « J’ai des ressources et un pouvoir de décision que je n’ai jamais eu ailleurs. C’est la réalité de la situation ! »
Ne pas s’affoler après une seule course
Enfin, un brin agacé, Frédéric Vasseur ne comprend pas la quantité de critiques qui s’abattent sur son équipe après seulement une course disputée.
« J’ai du mal à comprendre pourquoi l’équipe devient une cible après une seule course. En ce qui concerne la corrélation entre la simulation et la piste, nous sommes en ligne. C’est pourquoi j’ai demandé à tout le monde de rester concentré sur la performance et de trouver des solutions aux problèmes de fiabilité, car le championnat est long. »
« Ce n’est pas parce que vous ne gagnez pas le premier match que vous êtes hors-jeu. Bahreïn était mauvais à certains égards et bon à d’autres ! »