Le circuit de Charade va retrouver son style d'antan grâce à un lycée corrézien
L'association Agissons pour Charade va réimplanter 12 postes de secours sur l'ancien du circuit. Identiques à ceux des années 60 et 70, avec les couleurs de Shell, ils seront fabriqués par un lycée corrézien.
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Morgan Parmentier
Le 12/09 à 11:52
L'ancien circuit de Charade va reprendre un peu plus des airs de son âge d'or. Après la rénovation du mur BP, longeant l'ancienne Courbe de Manson, l'association Agissons pour Charade veut continuer à préserver le patrimoine du toboggan auvergnat.
« On s'est donné comme mission la sauvegarde de l'ancien circuit. Le mur, ce n'était que le commencement. Notre objectif est de sensibiliser et de montrer qu'ici, c'était un haut lieu des sports mécaniques avec notamment quatre Grand Prix de Formule 1 », rappelle Jean-Paul Taillandier, vice-président de l’association.
Si, il y a quelques années, certains élus n'étaient pas sensibles aux projets de rénovation d'Agissons pour Charade, les nouveaux conseillers départementaux et régionaux le sont davantage. Avec Jean-Pierre Brenas en tête de liste. « On se connaît bien et il parle beaucoup de Charade. C'est un vrai passionné. »
C'est donc avec l'aide et l'accord* de politiciens que le projet du mur BP a pu le voir. Tout comme le prochain, récemment annoncé. Douze postes de sécurité vont pousser tout autour de l'ancien tracé, aujourd'hui transformé en route départementale. Ils seront réimplantés là où ils se situaient à l'époque.
« Entre la Courbe de Manson, où sera situé le premier et le dernier au niveau de Champeaux, là où on trouve le portail qui amène au circuit actuel, il y en avait 12. Ils seront aux couleurs de Shell, comme à l'époque », confirme Jean-Paul Taillandier. Et pour appliquer la fameuse couleur rouge avec le coquillage jaune, l'association a contacté la compagnie pétrolière pour obtenir son accord.
Ainsi, tous les postes seront fabriqués en béton par 24 élèves des classes de Bac Pro TP et du CAP Constructeurs de routes et d'aménagements urbains du lycée Pierre-Caraminot d'Égletons (Corrèze). « On a sollicité l'établissement car ils sont spécialisés dans le BTP. Ils ont adhéré au projet. Mon idée est de faire participer les écoles. On a beaucoup d'étudiants qui peuvent réaliser de belles choses. Et là, au lieu de faire un projet sur une année qui sera ensuite mis à la poubelle, il sera mis en valeur. Ça a un côté valorisant. »
Peu de photos de ces postes existent encore, mais par chance, l'un des postes enfoui dans les immenses ronces bordant la route a pu être retrouvé. Celui-ci servira de modèle, à quelques modifications près. « On a fait des plans et ils doivent répondre à des normes, en cas d'accident de la route. »
L'association prendra en charge le coût des matériaux, soit 250 € par poste. Le Département du Puy-de-Dôme assurera le transport entre Égletons et l'ancien circuit. La construction va, elle, débuter ces prochains jours. Cela laissera donc le temps à l'association d'imaginer d'autres projets, pour le futur afin de conserver la passé...
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*Le conseil départemental du Puy-de-Dôme est propriétaire de la route.
« On s'est donné comme mission la sauvegarde de l'ancien circuit. Le mur, ce n'était que le commencement. Notre objectif est de sensibiliser et de montrer qu'ici, c'était un haut lieu des sports mécaniques avec notamment quatre Grand Prix de Formule 1 », rappelle Jean-Paul Taillandier, vice-président de l’association.
Des élus sensibles
Si, il y a quelques années, certains élus n'étaient pas sensibles aux projets de rénovation d'Agissons pour Charade, les nouveaux conseillers départementaux et régionaux le sont davantage. Avec Jean-Pierre Brenas en tête de liste. « On se connaît bien et il parle beaucoup de Charade. C'est un vrai passionné. »
« Et là, au lieu de faire un projet sur une année qui sera ensuite mis à la poubelle, il sera mis en valeur. Ça a un côté valorisant. »
C'est donc avec l'aide et l'accord* de politiciens que le projet du mur BP a pu le voir. Tout comme le prochain, récemment annoncé. Douze postes de sécurité vont pousser tout autour de l'ancien tracé, aujourd'hui transformé en route départementale. Ils seront réimplantés là où ils se situaient à l'époque.
Avec le lycée d'Égletons
« Entre la Courbe de Manson, où sera situé le premier et le dernier au niveau de Champeaux, là où on trouve le portail qui amène au circuit actuel, il y en avait 12. Ils seront aux couleurs de Shell, comme à l'époque », confirme Jean-Paul Taillandier. Et pour appliquer la fameuse couleur rouge avec le coquillage jaune, l'association a contacté la compagnie pétrolière pour obtenir son accord.
Ainsi, tous les postes seront fabriqués en béton par 24 élèves des classes de Bac Pro TP et du CAP Constructeurs de routes et d'aménagements urbains du lycée Pierre-Caraminot d'Égletons (Corrèze). « On a sollicité l'établissement car ils sont spécialisés dans le BTP. Ils ont adhéré au projet. Mon idée est de faire participer les écoles. On a beaucoup d'étudiants qui peuvent réaliser de belles choses. Et là, au lieu de faire un projet sur une année qui sera ensuite mis à la poubelle, il sera mis en valeur. Ça a un côté valorisant. »
Le Département aide financièrement
Peu de photos de ces postes existent encore, mais par chance, l'un des postes enfoui dans les immenses ronces bordant la route a pu être retrouvé. Celui-ci servira de modèle, à quelques modifications près. « On a fait des plans et ils doivent répondre à des normes, en cas d'accident de la route. »
L'association prendra en charge le coût des matériaux, soit 250 € par poste. Le Département du Puy-de-Dôme assurera le transport entre Égletons et l'ancien circuit. La construction va, elle, débuter ces prochains jours. Cela laissera donc le temps à l'association d'imaginer d'autres projets, pour le futur afin de conserver la passé...
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*Le conseil départemental du Puy-de-Dôme est propriétaire de la route.