Que doit faire Aston Martin avec Lance Stroll ?
Le Canadien montre une nouvelle fois qu'il est en deçà du niveau de son coéquipier. Bien qu'il pilote une voiture capable de jouer les points à chaque course, il est très loin de Fernando Alonso. Avec même plusieurs éliminations en Q1.
On a eu tendance à taper sur les doigts de Nikita Mazepin et Nicholas Latifi. Aujourd’hui, c’est Logan Sargeant qui se prend la foudre de Zeus. Mais un autre larron ne fait pas l’unanimité et qui pourtant est en Formule 1 depuis un petit bout de temps.
Arrivé chez Williams en 2017 grâce à l’argent familial, Lance Stroll avait pourtant fait taire les sceptiques peu de temps après son premier Grand Prix. Avec un podium obtenu à Bakou, il fait oublier ses erreurs du début de saison. Mais le reste de la campagne ne va pas charmer beaucoup d’observateurs.
Money, money, money…
S’il reste au sein de l’écurie britannique, c’est une nouvelle fois grâce aux millions de son père, Lawrence. Ce dernier, soutenant la carrière de son fils, profite du manque de fonds de Force India pour y injecter des finances. Pour au final racheter l’écurie. Cette action en cache une autre. Pas forcément positive, cette fois. Lance Stroll y est engagé.
Certes, au volant de la voiture rose – nommée à ce moment Racing Point – il va réaliser quelques prouesses comme sa pole en Turquie, en 2020. Sinon, rien de palpitant. Le Canadien est davantage réputé pour ses accidents, ses erreurs et son expression quasi neutre que pour son pilotage. Le changement de nom pour devenir Aston Martin n’y changera rien.
Avec une monoplace qui bafouille dans les méandres du classement, Lance Stroll ne se fait plus remarquer, hormis pour ses erreurs et son manque de performance. Qui d’ailleurs seront à l’origine de nombre de moqueries sur les réseaux sociaux.
Interdiction de dépasser !
Cette nouvelle saison le prouve encore. L’Aston Martin pouvait rivaliser avec Red Bull sur les premières manches. La preuve en est avec Fernando Alonso et sa petite collection de podiums. À côté de cela, Lance Stroll ne fera pas mieux que quatrième. Pire encore, en Espagne, son coéquipier doit mystérieusement rester derrière lui et ne peut pas le dépasser. Connaissant le tempérament du double champion du monde, des questions commencent à se poser.
Ses résultats accentuent les doutes sur ses capacités à rester en Formule 1. Le problème de Lance Stroll reste son père. Il le soutient et devrait toujours l’aider. En théorie, tant que Lawrence Stroll restera propriétaire d’une écurie, le Canadien sera encore là.
Emplois en jeu ?
Mais est-ce réellement mérité ? Pour être tout à fait honnête, oui et non. Oui, car il a prouvé à plusieurs reprises qu’il pouvait aller vite. Mais non, car c’est trop irrégulier. On a l’impression que la F1 est pour lui ce qu’est le tarot ou le bridge aux personnes âgées.
Lance Stroll doit-il alors quitter la Formule 1 ? On aurait tendance à dire oui. Mais cela ne serait sans doute pas sans conséquence. Son père pourrait alors laisser tomber Aston Martin, au risque de ne pas trouver de repreneur. Quand bien même plusieurs équipes poussent pour arriver sur la grille, ce n’est pas sûr qu’elles souhaitent reprendre un projet existant. Andretti est engagé avec Cadillac. Hitech possède un passif dans les autres championnats…
La situation semble donc conduire vers une impasse. Bien qu’il occupe un siège qu’un autre pourrait obtenir, il peut être garant d’une discipline à dix équipes, voire davantage. Et en plus de cela, de milliers d’emplois.
