Carlos Sainz : « Nous exagérons un peu ce que nous essayons de faire en 2026 »

En conférence de presse du Grand Prix d’Espagne, Carlos Sainz s’est exprimé sur les défis à venir pour la Formule 1 avec la nouvelle réglementation prévue pour 2026. L’Espagnol a expliqué que prévoir dès maintenant qui sera performant en 2026 est presque impossible. « J’ai utilisé le terme un peu comme une loterie ou un pile ou face. Prévoir qui sera le plus rapide en 2026, étant donné que la réglementation est tellement différente, que les voitures sont complètement différentes, le châssis, le moteur, c’est presque impossible de prédire qui va performer en 2026. »

Il a également souligné l’importance de l’année 2025, qui n’est pas à oublier dans l’histoire… Et alors qu’il ne sait toujours pas chez qui il pilotera l’an prochain. « À ce stade, si je ne peux pas prédire 2026 et que je ne sais pas qui va mieux performer, alors c’est important pour moi de savoir pour 2025. Il s’agit aussi d’essayer de comprendre le côté du groupe motopropulseur et la dynamique de l’équipe. Tous ces facteurs entrent en jeu lors de la prise de décision. »

Concernant les implications physiques des voitures actuelles et l’impact potentiel des nouvelles réglementations, Carlos Sainz a répondu de manière réfléchie : « La FIA et les équipes semblent très confiantes que les nouvelles réglementations amélioreront la situation de la conduite et des hauteurs de caisse que nous connaissons actuellement avec cette génération actuelle et les douleurs lombaires et les implications physiques que cela a pour nos corps. Nous devons leur faire confiance à ce niveau, car c’est une question qui a été soulevée et qui nous préoccupait pour le long terme. »

« Nous essayons de trop jouer »

Il a également abordé les préoccupations sur la compétitivité future des équipes : « Je pense qu’il n’est pas secret que lorsqu’on introduit une unité de puissance aussi différente que celle que nous aurons en 2026, en plus d’une aérodynamique, des pneus, du poids et du concept de voiture si différents, il est naturel que le peloton s’élargisse à nouveau. En même temps, ils semblent avoir vraiment resserré ces réglementations pour s’assurer que personne ne fasse quelque chose de spécial. Mais nous avons un peu dit la même chose en 2022 et regardez ce qui s’est passé. »

Mais l’Espagnol de Ferrari a exprimé une certaine curiosité et réserve quant aux changements radicaux : « D’après ce que j’ai vu, il me semble que nous exagérons un peu ce que nous essayons de faire en 2026, tout, concernant le groupe motopropulseur, l’aéro, nous essayons de trop jouer avec les choses et de manipuler l’appui aérodynamique ici et là. 50% hybride et combustion, je ne sais pas. Cela semble extrême, et je suis curieux de voir ce qu’ils vont proposer. Mais si cela a réussi à attirer Audi en tant que constructeur, à faire rester Honda, c’est aussi bon pour la F1. Donc, voyons voir. »